Le terrorisme des plaignants n’est autre que les mouvements de résistance palestiniens qui luttent contre l’occupation israélienne.
L'Arab Bank est parvenue à un accord à l'amiable avec des centaines de plaignants qui avaient obtenu l'an dernier de la justice américaine que cette institution basée en Jordanie soit reconnue coupable de financement du terrorisme, a indiqué un porte-parole de la banque vendredi.
Le porte-parole n'a toutefois pas voulu donner de précision sur le montant de cet accord.
Confirmant qu'un accord avait bien été conclu, l'un des avocats des plaignants, Michael Elsner, n'en a pas précisé le montant, indiquant simplement à la presse que "le cadre sera finalisé dans les prochains mois".
Un tribunal de Brooklyn (sud de New York) avait, en septembre 2014, reconnu la banque coupable d'avoir financé des mouvements de résistance palestiniens, telles que le Hamas et le Jihad islamique, considérés aux Etats-Unis comme des organisations terroristes.
L'établissement était visé par une plainte déposée par quelque 300 Américains, victimes ou ayants droit de victimes d'une vingtaine d'attentats entre 2001 et 2004 dans les territoires palestiniens occupés depuis 1948, à Gaza et en Cisjordanie occupée.
Un second procès, qui devait fixer le montant des dommages et intérêts, devait s'ouvrir à Brooklyn la semaine prochaine. L'Arab Bank risquait de devoir payer jusqu'à un milliard de dollars.
La banque avait contesté le jugement de septembre dernier et avait annoncé son intention de faire appel après le procès devant fixer les dommages et intérêts.
Elle avait démenti avoir apporté délibérément son financement aux organisations visées. Mais les plaignants affirmaient que l'argent avait été versé sur le compte d'une organisation caritative saoudienne qui agissait en fait comme une façade pour le Hamas et 11 autres organisations désignées comme terroristes.
Avec AFP