Abou Dhabi dénonce l’occupation de son ambassade par les Houthis.
Les forces yéménites ont une nouvelle fois prouvé qu’elles sont à la hauteur de la lutte menée contre les forces saoudo-américaine et leurs mercenaires.
En dépit du décalage dans les équipements militaires entre les deux parties, l’armée et les forces populaires d’Ansarullah ont tendu une embuscade aux forces d’invasion et de leurs mercenaires qui tentaient d’avancer vers la province de Bayda.
Des dizaines de miliciens ont été tués dans cette attaque qui a lieu dans la région de Kiras reliant les provinces d’Abyan à Bayda (centre).
Deux véhicules blindés émiratis ont été détruits et six autres ont été confisqués. Les Emirats avaient récemment dépêchés ces blindés pour participer à l’offensive contre Aden (Sud).
Nouvelles attaques à la frontière saoudienne
De nouveaux exploits ont également été enregistrés à la frontière saoudo-yéménite, des combattants yéménites se sont approchés d’un char saoudien positionné dans la région de Khouba et l’ont directement visé par un missile.
Les forces yéménites se sont infiltrés dans cette même région et ont visé par des missiles un rassemblement de chars, un char et un véhicule blindé ont été détruits.
Dans la région de Najran, les Houthis ont visé un char saoudien de type Abrams transportant 5 soldats. Les images publiées par le média militaire d’Ansarullah montrent les corps éjectés du char suite à la déflagration.
Cependant dans la capitale Sanaa, une grande quantité d’armes et de munitions ont été retrouvées et confisquées de la maison du général en fuite Ali Mohsen Alhamar, un des alliés du parti al-Islah (Frères musulmans- Pro-saoudiens).
Abou Dhabi dénonce l'occupation de son ambassade par les Houthis
Sur un autre plan, l'Etat des Emirats arabes unis qui participe militairement à l’invasion du Yémen, a dénoncé l'intrusion des forces yéménites d’Ansarullah (Houthis) dans son ambassade à Sanaa et a exigé l'évacuation immédiate des lieux, selon une déclaration officielle publiée dans la nuit de lundi à mardi à Abou Dhabi.
Après avoir "condamné dans les termes les plus vifs l'occupation" de son ambassade lundi dans la capitale yéménite Sanaa, le ministère émirati des Affaires étrangères a averti qu'Abou Dhabi se réservait "le droit de faire traduire en justice les auteurs de cette attaque".
C'est "une nouvelle preuve" que le groupe des Houthis "n'a aucun respect pour les conventions internationales et les normes diplomatiques, car il pratique la loi de la jungle", dit le communiqué d'Abou Dhabi, dont les chars se baladent dans le sud du Yémen.
Le 26 mars, l'Arabie saoudite a pris la tête d'une coalition arabo-américaine qui a déclenché des frappes meurtrières contre différentes régions du Yémen. Plus de 4000 yéménites ont depuis trouvé la mort et des milliers d’autres ont été déplacés.