L’armée pourchasse depuis 2012 des takfiristes armés responsables d’attaques ayant notamment tué plusieurs dizaines de militaires et de policiers.
Deux militaires tunisiens ont été tués par l'explosion d'une mine dans la province de Kasserine (centre-ouest) non loin de la frontière algérienne où l'armée pourchasse des takfiristes responsables de nombreuses attaques en Tunisie depuis 2012, a annoncé mardi le ministère de la Défense.
"Deux militaires ont succombé, l'un la nuit dernière et le second à l'aube, après avoir été blessés par l'explosion d'une mine lundi à Jebel Mghila", a déclaré à l'AFP le porte-parole du ministère de la Défense, Belhassen Oueslati.
Lundi, le ministère avait fait état de quatre blessés lors d'une opération de ratissage de l'armée à Jebel (mont) Mghila, à la suite de l'explosion d'une mine posée par "des terroristes".
Le mont Mghila est voisin du mont Chaambi, considéré comme la principale base arrière du maquis takfiriste à la frontière algérienne.
L'armée y pourchasse depuis 2012 des takfiristes armés responsables d'attaques ayant notamment tué plusieurs dizaines de militaires et de policiers.
Plusieurs de ces attaques ont été revendiquées par un mouvement lié à Al-Qaïda au Maghreb (Aqmi) mais les deux attentats qui ont tué un total de 59 touristes étrangers en mars au musée du Bardo à Tunis et en juin dans un hôtel en bord de mer près de Sousse (centre-est) ont été revendiqués par le groupe takfiriste Daesh (EI).
Avec AFP