En juin dernier, le conseiller du Kremlin pour la coopération technico-militaire Vladimir Kojine a fait savoir que Moscou et Téhéran préparaient un contrat de livraison des S-300.
Téhéran compte conclure la semaine prochaine avec la Russie un contrat sur la livraison des missiles antiaériens.
"Moscou et Téhéran comptent signer la semaine prochaine un contrat sur la fourniture de systèmes de missiles S-300 à l'Iran", a déclaré le ministre iranien de la Défense, le général Hussein Dahqa, cité par l'agence de presse syrienne Sana.
A la mi-août, le vice-ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Riabkov a confirmé l'information concernant l'approbation par le président russe de la livraison de S-300 à l'Iran, en précisant qu'"on est en train d'élaborer le mécanisme de la question".
Selon M.Riabkov, "c'est une question purement bilatérale, et toute participation des pays tiers n'est ni prévue, ni nécessaire".
La Russie et l'Iran ont signé en 2007 un contrat de livraison de systèmes antiaériens S-300 pour un montant d'environ 900 millions de dollars.
Cependant, l'exécution de ce contrat a été suspendue en 2010 par le président russe de l'époque Dmitri Medvedev dans le cadre de la résolution 1929 du Conseil de sécurité de l'Onu, qui interdisait de fournir des armements offensifs à Téhéran en raison de son programme nucléaire.
En avril dernier, le président Vladimir Poutine a signé un décret levant l'interdiction de livrer des missiles sol-air S-300 à l'Iran.
En juin dernier, le conseiller du Kremlin pour la coopération technico-militaire Vladimir Kojine a fait savoir que Moscou et Téhéran préparaient un contrat de livraison des S-300.