55 soldats et membres des forces de l’ordre turcs ont été tués durant ces deux derniers mois.
Un soldat turc a été tué dans le sud-est du pays et un siège régional de l'AKP, le parti au pouvoir, a été touché par une bombe, dans de nouvelles violences imputées à des militants kurdes, ont indiqué samedi l'armée et l'agence Anatolie.
Le soldat, un capitaine, a été tué dans l'attaque vendredi d'un poste militaire dans le district de Beytussebap, dans la province de Sirnak, frontalière avec la Syrie et l'Irak, a indiqué l'armée dans un communiqué. Deux autres soldats ont été blessés.
L'attaque a été attribuée par l'armée à l'"organisation séparatiste de la terreur", qui désigne le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK).
Dans une autre attaque, deux membres présumés du PKK ont lancé deux bombes sur le siège régional du Parti de la justice et du développement (AKP), situé à Diyarbakir, ville du sud à majorité kurde.
Les explosions ont blessé un policier qui se trouvait à l'intérieur du bâtiment et ont fortement endommagé un canon à eau de la police garé à l'extérieur, selon l'agence gouvernementale turque Anatolie.
Ankara a lancé le 24 juillet une "guerre contre le terrorisme" visant simultanément le PKK - mettant ainsi fin à une trêve en vigueur depuis 2013 - et les combattants du groupe Etat islamique (EI) en Syrie. Mais les dizaines de raids aériens qui ont suivi se sont concentrés sur la guérilla kurde, seuls trois d'entre eux ayant été jusqu'à présent officiellement signalés contre l'EI.
De son côté, le PKK a repris ses attaques contre l'armée et la police à travers la Turquie, tuant une cinquantaine de membres des forces de sécurité depuis fin juillet, selon un décompte de la presse turque.