La presse israélienne insiste pour souligner l’existence d’un « nouveau front dans le Golan».

Le quotidien israélien Haaretz a confirmé  de manière officielle que "Tel Aviv a échoué à exploiter le tir de missiles lancé il y a deux jours depuis  la Syrie vers les hauteurs du Golan et les occupants de Galilée", a rapporté le quotidien libanais asSafir.

En fait l'entité sioniste a échoué à convaincre le Congrés de l'implication de Téhéran dans ce tir suspicieux  et par conséquant de l'incriminer ..

Il n'empêche que la presse israélienne insiste pour souligner l'existence d'un  «nouveau front dans le Golan».

Ainsi le quotidien «Israël aujourd'hui» s'interroge si l'escalade qui est survenue à la frontière avec la Syrie constitue les prémises à une série d'escalades qui risquent d'éclater dans quelques  jours ou semaines, en attente de l'opération suivante ou si ce n'est qu'un incident isolé.

Cela dit, le quotidien en question souligne , que  «l'Iran et le Hezbollah ne sont pas intéressés par une escalade générale tout le long de la frontière nord».

Par contre, il a indiqué  que "l'Iran et le Hezbollah souhaitent garder un front actif dans le Golan, accompagné d'une faible escalade", et ce "dans le but de garder Israël préoccupé». Le quotidien a demandé à Israël de ne pas s'abandonner à la nouvelle réalité de de ne pas permettre à la frontière dans les hauteurs du Golan de devenir un nouveau front.

Le journal a indiqué que toutes les parties ne sont pas intéressées par une détérioration de la situation sécuritaire à la frontière, sans compter le risque évident de perdre le  contrôle de la situation.

Cependant, le journal appelle les responsables  à Tel Aviv de  réagir rapidement afin de prévenir l'émergence d'un nouveau front dans le Golan, mais aussi de prévenir le déclenchement d'attaques  contre Israël.

Par ailleurs, le site du quotidien  «Times of Israël» a indiqué que  l'équilibre des forces sur la scène syrienne ne peut changer  à court terme, soulignant que les rapports qui parlent de réunions entre  l'Arabie Saoudite, la Syrie et l'Iran, en vue  d'une solution politique pour mettre fin à la guerre syrienne sont irréels en  cette période.