Selon Kirby, il n’y aurait pas de solution militaire au conflit dans ce pays.
L'émissaire américain pour la Syrie est attendu dans les prochains jours à Moscou, Ryad et à Genève, a annoncé mercredi le département d'Etat, dans le cadre de l'intense activité diplomatique des dernières semaines pour trouver une solution politique au conflit syrien.
Le nouvel envoyé spécial de Washington pour la Syrie, Michael Ratney, un diplomate arabophone qui fut en poste dans plusieurs pays du Moyen-Orient, se rendra à la fin de la semaine à Moscou, Ryad et Genève pour s'entretenir avec des responsables russes, saoudiens et des Nations unies, a indiqué le porte-parole de la diplomatie américaine, John Kirby.
Il discutera "des options à la disposition de la communauté internationale - notamment du groupe Etats-Unis/Russie/Arabie saoudite - (...) pour un processus politique" en Syrie, a dit M. Kirby, martelant une nouvelle fois qu'il n'y aurait pas de solution militaire au conflit dans ce pays.
"Le secrétaire d'Etat veut continuer d'explorer des options avec les Russes et avec les Saoudiens pour voir à quoi ressemblerait (une solution) politique", a commenté John Kirby, assurant qu'il y avait un "espace de coopération" entre Washington et Moscou.
Le 17 août, pour la première fois en deux ans, les 15 membres du Conseil de sécurité de l'ONU, dont la Russie, ont soutenu unanimement une initiative visant à favoriser une solution politique au conflit syrien. L'Iran a favorablement accueilli ce plan de paix.
Les derniers pourparlers début 2014 avaient buté notamment sur le sort du président syrien Bachar al-Assad, un point de discorde entre Américains et Russes et qui n'est pas mentionné dans la dernière initiative onusienne.