... pour lancer des attaques contre l’armée libanaise.
Les informations qui filtrent sur les aveux du terroriste Ahmad al-Assir, actuellement devant le tribunal militaire, sont minimes.
Des mesures de sécurité draconiennes ont été prises à l’intérieur du tribunal militaire, interdisant l’accès à quiconque au cours des interrogatoires.
Même les avocats se sont vus interdits d’entrée et de sortie à la chambre des avocats lors du transfert d’al-Assir au bureau du juge d’instruction Riyad Abou Ghayda.
Pendant une heure et demi, al-Assir a raconté tout ce qu’il a fait depuis son départ de sa ville Abra jusqu'à son séjour au Akkar, dans le village de Bhannine.
Dans cette région du nord Liban, les terroristes ont attaqué l’armée libanaise, sur ordre du terroriste Khaled Hoblos. Ce dernier avait admis l’implication d’al-Assir dans les affrontements, après avoir été arrêté par l'armée.
Al-Assir a pour sa part reconnu avoir financé Khaled Hoblos pour payer les groupes armés qui ont pris part à la bataille de Bhanine et acheminer des armes dans la même région.
Selon des sources éminentes citées par le journal libanais Assafir, al-Assir a reconnu qu’il était bel et bien à Bhanine lors des affrontements avec l’armée et qu’il a suivi le déroulement des batailles sans pour autant descendre sur place.
Des amis proches tels que Abou Khaled Naqouzi a pris en charge la mission des accrochages alors que le recherché Chadi Mawlaoui fut la mèche qui a enflammé les affrontements, admet al-Assir, arrêté alors qu'il tentait de voyager vers l'Egypte.
Mais suite à la défaite cuisante subie par les miliciens terroristes, al-Assir a quitté Tripoli et s’est déplacé dans les régions avoisinantes avant de retourner à Saïda.
A la fin des interrogatoires, Abou Ghayda a émis un mandat d’arrêt à la base de clauses de l’accusation pouvant aller jusqu’à la peine de mort.
La deuxième séance n’a pas été fixée, mais elle ne se tiendra pas avant dix jours, pour des raisons personnelles liées au juge.
Deux autres personnes arrêtées avec al-Assir, Khaled Azaar et Houssam Rifaï ont été libérés pour avoir commis des délits et non des crimes.
En effet, al-Assir a utilisé la voiture d’al-Azaar alors que le deuxième l'a transporté d’un endroit à un autre. Toutefois, les deux hommes devront assister aux séances d’interrogatoire suivantes devant le comité permanent du tribunal militaire.
L’avocat d’al-Assir observe un mutisme total et refuse de rapporter à la presse les aveux de son client. Il se contente de dénoncer « des informations infondées » publiées par les médias, soulignant qu’al-Assir n’a pas pris part à la bataille de Bhanine, mais qu’il avait fui la région après son déclenchement.
Interviewé par Assafir, celui-ci a souligné qu’al-Assir « a payé de l’argent à Hoblos mais ce n’était pas dans l’objectif de financer les batailles ni d’acheminer des armes », refusant de fournir d'autres raisons à cette offre financière !
Traduit du site Assafir