Le régime des al-Khalifa démolit une mosquée d’un des compagnons des Ahl-Beit (P)
Depuis le déclenchement de la révolution du 14 Fevrier en 2011, les forces du régime des alKhalifa conduisent une campagne de démolition de tous les lieux saints des Gens de la Maison du prophète Mohammad (S) .
Ainsi plus de 34 mosquées et mausolées chiites ou revenant à l'époque des gens de la Maison ont été détruites par le régime a rapporté la chaine satellitaire iranienne alAlam.
Dernière victime de la barbarie de ce régime : la mosquée du cheikh Aziz al-Bahrani un des compagnons desG ens de la Maison , qui a vécu à la fin du 12eme siècle et au début du 13eme siècle.
La mosquée dans laquelle reposait le mausolée de cheikh Aziz, formait un point d''intersection entre les zones de l'ouest du pays à ceux du sud de la capitale Manama. ll était trés fréquenté par les citoyens chiites du Bahreïn.
Le Bahrein poursuit ses accusations contre l'Iran .. sans preuves..
Un policier a été tué et sept personnes blessées, dont un enfant, par une explosion vendredi soir dans une banlieue de Manama, capitale du petit royaume de Bahreïn, ont annoncé les autorités.
Dans des déclarations à l'AFP, le ministre de l'Information Isa Abdulrahman Al Hammadi n'a pas hésité à accuser - à tort et à travers l'iran- en prétendant que le matériel explosif utilisé était "très similaire" à celui saisi le mois dernier "en provenance d'Iran".
L'explosion s'est produite dans le quartier de Karanah, tuant un policier et en blessant quatre autres, dont un grièvement, a dit le ministre.
Trois civils ont par ailleurs été blessés, deux parents et leur enfant, a-t-il précisé.
Il y a 15 jours, les autorités bahreïnies avaient annoncé avoir arrêté cinq suspects "liés à l'Iran" pour un attentat ayant tué deux policiers et blessé six autres le 28 juillet à Sitra, dans une banlieue sud de Manama.
Pour sa part , Al-Wefaq, principale force de l'opposition bahreinie, a condamné l'explosion de Karanah.
Les manifestations se poursuivent
A l'issue de la prière de ce vendredi, le peuple bahreïni a organisé des manifestations pour insister sur la poursuite de la révolution du 14 Février jusqu’à la victoire finale et pour exiger la libération des militants politiques.
Sur sa page twitter, le parti Wefaq , a confirmé que des manifestations ont eu lieu à Al-Sanabes, Al-Daraz et Al-Balad al-Qadim, selon le site d'information iranien Farsnews.
Les manifestants réclamaient la libération des dirigeants de l'opposition. Ils brandissaient des portraits du cheikh Ali Salman, le secrétaire général du Wefaq et scandaient à travers leurs slogans qu'ils poursuivraient leur mouvement jusqu’ à la réalisation de leurs revendications légitimes et la victoire contre le régime des AlKhalifa.
Les ONG se mobilisent pour libérer d’urgence Abduljalil al-Singace
41 organisations non gouvernementales ont appelé ce jeudi à libérer d’urgence Abduljalil al-Singace, emprisonné pour son rôle dans les manifestations que le pays avait connues en 2011 qui en est à son 161ème jour de grève de la faim.
Plusieurs organisations internationales de défense de droits de l’homme ont sonné l’alarme quant à l’état de santé du professeur d’ingénierie de 53 ans, principal leader de l’opposition lors des protestations de 2011. Abduljalil al-Singace, qui purge une peine de réclusion à perpétuité, a fait savoir plusieurs fois qu’il avait été soumis à la torture par les policiers. Cependant, la Cour d’appel n’en a pas tenu compte dans son jugement.
Le 21 mars 2015, Abduljalil al-Singace a entamé une grève de faim pour protester contre la peine qui lui a été infligée ainsi qu’à 12 autres opposant du mouvement de 2011 et les traitements cruels dont ils ont été victimes en prison. Cela fait maintenant 161 jours qu’il a cessé de s’alimenter.
«Son état de santé est très grave», a confié à RT une responsable de l’Organisation européo-bahreïnienne pour les droits de l’homme Asma Darwish, en ajoutant que les conditions de sa détention laissent également à désirer.
«J’ai été moi-même emprisonnée en 2011 et la prison est débordée. Une cellule pour huit personnes abrite en fait 20 prisonniers car il y a beaucoup de prisonniers politiques. Leur nombre atteint selon nos estimations 4 000 personnes, dans une île aussi minuscule», a expliqué Asma Darwish.
Alors que les ONG de défense des droits de l’homme essaient de faire tout leur possible pour accroître la pression sur le gouvernement bahreïni et faire en sorte qu’il se conforme à ses obligations internationales en matière de droits de l’homme, les autorités restent sourdes à ces appels. C’est pourquoi les ONG s’adressent maintenant à la communauté internationale.
«Le Royaume-Uni doit utiliser son influence sur Bahreïn pour assurer la remise en liberté d’urgence d’Abduljalil al-Singace», a réclamé le Directeur des affaires juridiques et politiques de l'Institut national de Bahreïn pour la démocratie et les droits de l'homme, Sayed Ahmed Alwadaei.
En plus de ses activités scientifiques, Abduljalil al-Singace est un défenseur actif des droits de l’homme et bloggeur bahreïni. Il a attiré l’attention des autorités en 2009, lorsqu’il a été arrêté pour la première fois pour «incitation à la haine» pour un article publié sur son blog. Censuré à Bahreïn, ce blog a servi de plateforme à son auteur pour critiquer la corruption dans les hauts cercles politiques du pays.
Pardonné par le roi, l’activiste a été arrêté en mars 2011 après d’importantes manifestations contre le gouvernement. Il a été condamné à la réclusion à perpétuité avec 12 autres activistes des droits de l’homme.
HRW juge le tribunal de Cheikh Ali Salmane d' injuste
L'association Human Rights Watch (HRW) a qualifié d’inéquitable le procès de Cheikh Ali Salmane et a demandé aux autorités bahreïnies d'annuler ce verdict voire de le libérer immédiatement.
Dans un entretien avec le site Miraat albahrein, la directrice exécutive de HRW pour le Moyen-Orient, Sarah Leah Whitson, a affirmé " que le rejet de la cour d’appel de la plaidoirie du Cheikh Salmane prouve la nature politique de son arrestation et de son procès ainsi que l'absence de justice dans son procès; par conséquent les autorités bahreïnies devront le relâcher immédiatement".
« Cheikh Ali Salmane en tant que Secrétaire général du parti Al-Wefaq, l’une des plus importantes formations officielles de l'opposition bahreïnie, est depuis le 29 décembre 2014 en état d'arrestation », a souligné HRW dans son communiqué ajoutant : « Le procureur de cette cour a estimé que les raisons de l’arrestation du Cheikh Ali Salmane sont ses récents propos . Le juge n’a pas permis à son avocat de présenter les preuves et les témoignages audiovisuels à propos de ses discours ".