La police militaire a tiré en l’air pour disperser les manifestants puis a frappé à coups de matraque ceux qui refusaient de partir.
L'armée et la police anti-émeutes égyptiennes ont pénétré lundi sur la place Tahrir au Caire pour forcer les derniers manifestants pro-démocratie à quitter les lieux.
La police militaire a tiré en l'air pour disperser les manifestants puis a frappé à coups de matraque ceux qui refusaient de partir, a déclaré un responsable de la sécurité.
Les manifestants ont répondu en lançant des pierres contre l'armée et les forces de sécurité, a-t-il ajouté, précisant que plusieurs manifestants avaient été blessés dans ces heurts.
Plusieurs personnes ont été arrêtées, des manifestants selon des militants, des "casseurs" selon la page Facebook du gouvernement.
Des images de la télévision avaient montré l'armée et les forces de sécurité avançant sur la place Tahrir et démontant les tentes installées sur le terre-plein central de ce lieu emblématique de la révolte de janvier-février.
Dimanche, 26 partis et mouvements politiques avaient annoncé une suspension le temps du ramadan du sit-in qui durait depuis trois semaines place Tahrir pour réclamer une accélération des réformes démocratiques et des procédures contre les anciens responsables du régime du président déchu Hosni Moubarak.