22-11-2024 05:23 PM Jerusalem Timing

Des analystes prédisent un nouveau choc pétrolier

Des analystes prédisent un nouveau choc pétrolier

La hausse des prix du pétrole de 20–25% à la fin de la semaine passée ne reflète pas la réalité, mais est provoquée par la physionomie du marché.

Le marché du pétrole devrait s'attendre à de nouveaux chocs pétroliers, car la hausse récente du coût du baril n'est pas justifiée par des facteurs objectifs, estiment les analystes de Citi, une entreprise financière majeure à New York.

La hausse des prix du pétrole de 20–25% à la fin de la semaine passée ne reflète pas la réalité, mais est provoquée par la physionomie du marché. C'est ce qui est dit dans une note envoyée aux investisseurs par un groupe d'analystes avec Edward Morse, chef du département  de l'analyse des marchés des matières premières chez Citigroup.

Citi estime que les prix du baril de "light sweet crude" (WTI) seront en baisse jusqu'à la fin de l'année et vont peut-être atteindre leur minimum en 2015. D'après les analystes, "il est temps de vendre des nouvelles et d'acheter des faits".


M. Morse et ses collègues présentent toute une liste de raisons pour lesquelles les investisseurs pourraient mal interpréter l'information, écrit le Business Insider. Ainsi, Citi souligne qu'il faut "être prudent" avec les statistiques du département de l’Énergie des États-Unis. La veille, le département a annoncé  que la production d’or noir du pays a été de 9,3 millions de barils par jour (bpj) en juin, soit 100.000 bpj de moins que le chiffre révisé du mois de mai. Et c'est un des facteurs qui a provoqué la hausse des prix.

La note mentionne aussi une mauvaise compréhension des informations indiquant que l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) envisagerait de discuter des cours avec les autres pays producteurs. D'après Citi, il ne s'agit que d'une possibilité de dialogue qui ne mènerait pas à des conséquences réelles, car aucune des parties n'est prête à diminuer la production pétrolière.