La coalition tue des dizaines de ses mercenaires à Ma’reb. "Les conditions catastrophiques des populations sont incroyables et injustifiables".
Le média militaire des forces populaires d’Ansarullah a publié une vidéo du drone saoudien capturé par les forces yéménites à Jizane, (frontière sud de l’Arabie).
Une unité d’experts de l’armée yéménite et des forces populaires d’Ansarullah ont infiltré le système électronique de cet appareil dans la région de Jizane au sud de l’Arabie, a expliqué le correspondant d’AlManar.
Ce drone a été utilisé par l’armée saoudienne lors de l’assaut des forces yéménites contre la base saoudienne de Mechaal dans la région de Khoba à Jizane.
La coalition tue des dizaines de ses mercenaires à Ma’reb
Parallèlement, l’aviation saoudienne a liquidé mardi des dizaines de ses mercenaires déployés dans la position de Mo’sal, à Maareb.
Les avions de la coalition saoudo-américaine ont déjà tué des centaines de leurs mercenaires dans des raids à Aden, Hadramout, Jawf, Ma’reb, Taez, et Dhammar. La coalition invoque des « frappes par erreur ».
Or, selon des observateurs yéménites cités par le site Ansar-Allah, il s’agit de frappes précises visant à liquider toutes les parties qui n’enregistrent pas de succès sur le terrain ou qui n’obéissent pas leurs supérieurs saoudiens, en allusion aux miliciens d’Al-Qaïda.
"Les conditions catastrophiques des populations sont incroyables et injustifiables"
Et puis, au niveau humanitaire le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme (HCDH) a exprimé mardi sa préoccupation face à la forte augmentation du nombre de victimes civiles au Yémen, notamment à Taëz, du fait des frappes saoudiennes.
Au cours des deux dernières semaines, selon les informations recueillies par le HCDH, 95 civils auraient été tués et 130 blessés à Taëz, dont 53 dans une série de frappes aériennes lancées le 20 août dernier par la coalition saoudienne.
La porte-parole du HCDH, Cécile Pouilly, s'est déclarée préoccupée par l’effondrement du système médical à Taëz, où les six hôpitaux publics ne sont plus opérationnels, en raison des combats.
Quant aux petits hôpitaux privés, a précisé Mme Pouilly, ils sont débordés par le nombre de patients grièvement blessés et par l'épidémie de dengue qui se répand dans la région.