Seule une formation pro-kurde à l’opposition, le Parti de la démocratie des peuples (HDP), s’est opposée au texte.
Le Parlement turc a prolongé pour un an jeudi une motion autorisant les forces armées du pays à conduire des interventions en Irak et en Syrie, où Ankara a lancé une offensive militaire contre le groupe takfiriste Daesh (EI) et les rebelles kurdes.
La motion expirait le 2 octobre et a été votée sans difficultés grâce aux voix des députés du parti d’Erdogan (AKP) et de deux partis d'opposition.
Seule une formation pro-kurde à l'opposition, le Parti de la démocratie des peuples (HDP), s'est opposée au texte.
Les députés turcs avaient voté l'an dernier un texte du parti de l’AKP au pouvoir qui accorde à l'armée turque la possibilité de conduire des opérations militaires sur les territoires irakien et syrien.
Ankara, initialement très réticent à combattre Daesh, qui contrôle de larges territoires en Irak et en Syrie, a changé d'attitude après l'attentat suicide de Suruç (Sud), qui a tué 33 jeunes partisans de la cause kurde, et a été attribué à Daesh.
La Turquie a lancé à la fin juillet une "guerre contre le terrorisme" contre les rebelles kurdes du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) en Irak et sur le sol turc, et dans une moindre mesure contre Daesh en Syrie.
Elle participe depuis peu aux raids aériens contre Daesh en Syrie aux côtés de la coalition internationale menée par les Etats-Unis.
Avec AFP