Des responsables japonais à T6héran partir de la semaine prochaine. Le ministre japonais des Affaires étrangères, peut-être dès le mois prochain.
Le Japon et l'Iran vont entamer la semaine prochaine des discussions sur un traité bilatéral pour les investissements, alors que Washington est en train de réduire les sanctions à l'égard de Téhéran et que Tokyo cherche à se placer dans ce pays riche en ressources naturelles.
Des responsables des deux pays se rencontreront à Téhéran de lundi à mercredi pour mettre au point ce traité "destiné à protéger les investissements (en Iran) des sociétés japonaises", a déclaré aux journalistes le Secrétaire général du Cabinet, Yoshihide Suga.
Alors que de nombreux pays cherchent à se placer pour profiter de la réouverture vers l'étranger de ce pays longtemps boudé en raison des sanctions, le Japon "va prendre les mesures nécessaires pour ne pas arriver après les autres", a ajouté M. Suga.
Tokyo espère que la levée des sanctions, suite à l'accord de juillet sur le nucléaire, permettra d'augmenter les exportations japonaises, notamment automobiles, vers l'Iran, et d'importer plus de pétrole.
Le Japon, qui dépend lourdement du pétrole importé du Moyen-Orient, a maintenu des relations amicales avec Téhéran pendant toutes les années noires, notamment les relations diplomatiques, que de nombreux pays développés avaient rompues il y a des décennies.
Tokyo avait toutefois réduit ces dernières années ses importations de pétrole en provenance d'Iran, sous la pression des autres pays occidentaux, notamment les Etats-Unis.
De même, le Japon avait cessé tout nouvel investissement en Iran depuis 1993. Il y a actuellement une trentaine de compagnies japonaises opérant en Iran.
L'Iran a récemment laissé entendre qu'il pourrait être intéressé par la technologie nucléaire japonaise - même après l'accident de Fukushima.
Le ministre japonais des Affaires étrangères, Fumio Kishida, devrait se rendre en Iran, peut-être dès le mois prochain, pour discuter de questions économiques bilatérales, a indiqué de son côté Kyodo News.