Le président iranien a affirmé que son pays prêt "à s’asseoir à n’importe quelle table de négociations dans le monde pour parvenir" à stopper la violence en Syrie.

Il faut avant tout "arrêter le bain de sang" en Syrie, a affirmé mardi le président iranien Hassan Rohani.

"Est-ce le moment de discuter de démocratie en Syrie?", s'est interrogé le président Rohani lors d'une conférence de presse avec le président autrichien Heinz Fischer, en visite à Téhéran.

"Des millions de personnes sont déplacées, des centaines de milliers tuées" dans ce pays qui est dans une "instabilité totale", a-t-il dit, ajoutant: "Ce qui nous importe, c'est la vie des Syriens et le retour des réfugiés".

Et de poursuivre : avant de "parler des groupes d'opposition et de ceux soutenant" le président Bachar al-Assad, "il faut d'abord arrêter le bain de sang, établir une sécurité relative en Syrie pour permettre aux réfugiés de rentrer".

"Alors on pourra parler de l'avenir de la Syrie, de la démocratie et des élections", a expliqué le président iranien, cité par l'AFP.

Il a affirmé que son pays était prêt "à s'asseoir à n'importe quelle table de négociations dans le monde pour parvenir" à stopper la violence en Syrie.