"Pékin est un ami qui a soutenu l’Iran durant la période difficile des sanctions et cela est un facteur positif pour les deux pays durant la période post-sanction".
Le ministre des Affaires étrangères, Mohammad-Javad Zarif, en visite en Chine a affirmé que « la Chine est le partenaire stratégique de l’Iran dans tous les domaines », a rapporté la chaine satellitaire iranienne alAlam.
Suite à son entretien avec son homologue chinois, Wang Yi , Zarif a souligné que " sa visite en Chine avait pour objectif d’élargir la coopération entre les deux pays".
Il a indiqué que « les présidents iranien et chinois se sont rencontrés à plusieurs reprises ces deux dernières années et ces navettes diplomatiques font preuve de la volonté de part et d'autre d’élargir leurs relations bilatérales. Les relations Téhéran-Pékin se sont poursuivies, en dépit des problèmes auxquels faisait face l’Iran à cette époque-là. Pékin est un ami qui a soutenu l'Iran durant la période difficile des sanctions et cela est un facteur positif pour les deux pays durant la période post-sanction».
De son côté, le chef de la diplomatie chinoise, Wang Yi, a déclaré : « Après la signature de l’accord nucléaire qui a amélioré l’ambiance dans le monde, la Chine est l'hôte du ministre des Affaires étrangères le plus laborieux du monde.».
Dans la nuit de Lundi, à son arrivée Pékin, le ministre iranien des Affaires étrangères, a évoqué le rôle important de la Chine dans les négociations nucléaires Iran/5+1, ajoutant que la Chine devrait continuer à jouer ce rôle efficace dans l’application du Plan d’action conjoint.
« Je discuterai avec les responsables chinois de la mise en application du Plan d’action conjoint », a déclaré Mohammad-Javad Zarif.
Et de poursuivre : « L'Iran entretient de vastes relations politiques et économiques avec la Chine et les deux pays partagent des visions communes concernant les relations régionales et internationales ».
Le ministre s’est ensuite attardé sur le danger que représentent l’extrémisme, le sectarisme et le terrorisme, ajoutant que ce sont des phénomènes qui menacent le gouvernement et le peuple chinois. « Téhéran et Pékin partagent les mêmes points de vue à propos de la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme », a-t-il indiqué.