"Ces pays sont furieux aujourd’hui de l’approche constructive et logique de Téhéran, en s’imaginant que la reprise de leurs fausses accusations contre l’Iran pourrait perturber son interaction constructive avec ses voisins "..
La porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Marziyeh Afkham, a rejeté la déclaration finale de la réunion ministérielle du Conseil de Coopération du golfe Persique à Riyad, la qualifiant "d'infondée et irréaliste".
Elle a dénoncé les "allégations répétées et usées" de "deux ou trois pays" du Conseil de coopération du Golfe (CCG) qui a dénoncé cette semaine la "grave menace" que représente selon lui Téhéran pour la sécurité régionale.
"Il est surprenant que dans l'atmosphère post-négociations nucléaires, seulement deux ou trois pays voisins du sud s'expriment ainsi, sous divers prétextes non-fondés, pour nier les conséquences régionales positives des accords de Vienne, et pour continuer leur faux discours d’iranophobie qui consiste à présenter l’Iran comme une menace pour ses voisins", a déclaré Marizeh Afkham, qui n'a pas cité ces pays.
Réunis mardi à Riyad, les ministres des Affaires étrangères des six pays du CCG ont accusé l'Iran "d'ingérences répétées dans les affaires internes" de leurs pays, et de chercher à attiser les tensions confessionnelles dans la région, dénonçant "une grave menace pour la sécurité et la paix régionales".
Selon Afkham, "certains membres de ce Conseil (CCG) qui ont fait obstacle à ces négociations (...) pensent qu'ils peuvent détourner la tendance générale envers le dialogue et la diplomatie par des allégations répétées et usées, ou bien porter atteinte à la volonté de l'Iran en faveur d'une coopération constructive avec ses voisins et les pays musulmans de la région".
Afkham a fait allusion au ton vif de la déclaration finale de la réunion ministérielle du Conseil de Coopération du golfe Persique (CCGP).
« Ces pays sont furieux aujourd’hui de l’approche constructive et logique de Téhéran, en s’imaginant que la reprise de leurs fausses accusations contre l'Iran pourrait perturber son interaction constructive avec ses voisins et avec les pays musulmans », a fait remarquer Afkham.
Dans une autre partie de ses propos, la porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a conseillé aux pays membres du CCGP qu'au lieu d'insister sur les politiques destructrices, de susciter de la tension dans la région et d'avoir recours à des allégations vaines, ils feraient mieux de changer d'attitude et de donner une réponse responsable à l'approche de l'Iran pour réduire les menaces communes, renforcer les affinités et régler les points de divergences par dialogue et coopération.