La Chine a réparé l’ancien porte-avions Varyag (navire-jumeau du russe Admiral Kuznetsov) et l’a mis en service sous le nom de Liaoning.
La Chine n'a pas d'expérience en matière de construction de porte-avions, mais ses capacités économiques et technologiques lui permettent de rattraper ce retard. Cela inquiète Washington qui craint que la Marine chinoise ne défie un jour les forces navales US.
Au cours des décennies écoulées depuis la Seconde Guerre mondiale, les porte-avions américains ont constitué la force dominante dans différentes régions des Océans à travers le monde, mais depuis quelque temps, Washington constate avec inquiétude que la Chine pourrait détrôner un jour les Etats-Unis, écrit Dave Majumdar dans le magazine américain The National Interest.
Il fut un temps où l'URSS privilégiait la stratégie "d'interdiction maritime" (sea denial) en alliant à cet effet des bombardiers Tu-22M (code Otan: Backfire), des sous-marins et des bâtiments de surface dotés de missiles antinavires de grande portée. La Chine utilise pour le moment une stratégie similaire baptisée A2/AD (Anti-Access/Area Denial).
Cependant, Pékin "semble vouloir développer sa flotte de surface pour pouvoir défier un jour l'US Navy en haute mer", affirme Dave Majumdar.
La Chine a réparé l'ancien porte-avions Varyag (navire-jumeau du russe Admiral Kuznetsov) et l'a mis en service sous le nom de Liaoning. Il est prévu d'utiliser ce bâtiment en qualité de navire-école afin de développer chez les marins chinois les compétences nécessaires pour maîtriser ce type de matériel.
Pékin n'a pas d'expérience de construction de navires de la taille d'un porte-avions. Cependant, les capacités actuelles de la Chine lui permettent de rattraper ce retard et de développer ses propres porte-avions capables de défier les forces navales américaines dans la partie occidentale du Pacifique.
"Mais cela prendrait des décennies", conclut Dave Majumdar.