Selon lui, la résistance a su faire le bon choix

Le président du Conseil exécutif du Hezbollah libanais Sayed Hachem Safieddine a affirmé que l’Iran a su peser de tout son poids sur les équations régionales pour devenir un membre puissant de sorte qu'aucune puissance régionale voire mondiale ne pourra l'ignorer.

«  L’Iran a imposé son droit et s’est imposé lui-même au sein de l’équation et de la région… et ce depuis l’exploit réalisée avec l’accord nucléaire avec les grandes puissances », a-t-il assuré lors d’une cérémonie célébrant le martyre de l’un des fils du village de Kabrikha, au sud Liban.

Selon lui, la région se trouve face à un avenir où l’équilibre des forces va surement changer  

« Toute la région traverse une phase de complications politiques, religieuses, ethniques et tribales, dans la mesure où personne ne sait ce qui l’attend dans l’avenir. », a-t-il indiqué.

Accusant les Etats-Unis et leurs mercenaires d’avoir entraîné la région dans « cette grande sédition aveugle », sayed Safieddine a ajouté : «Nous, fils de la Résistance avons palpé notre chemin dès le début et avons bien vu le droit chemin. Au moment où les gens étaient déroutés. Nous avons su ce que nous avons à faire et avons fait nos choix. A voir de plus près ce qui se passe dans la région, à commencer par la Syrie, en passant par le Yémen, l’Irak et jusqu’en Arabie saoudite et au Golfe, surtout que la position russe ne tardera pas à laisser son impact et ses conséquences sur la Syrie et toute la région, nous savons très bien où nous en sommes. »

Il a poursuivi : «  la résistance est parvenue face à ces défis régionaux et mondiaux à réserver pour le Liban une place cruciale dans cette équation … c’est une vérité que les Israéliens eux-mêmes en parleront avant nos amis.. C’est une puissance acquise grâce à la résistance du fait de sa droiture et de ses justes choix ».

Selon lui, la résistance se trouve désormais à un stade bien avancé face à l’attaque du projet américano-takfiriste qui veut démembrer la nation et disperser ses capacités et atouts de force.

« Il ne nous reste plus qu’un rien du tout pour atteindre la phase finale du conflit et qui sera sans aucun doute pour l’intérêt de la nation, pour qu’elle demeure forte, unie, et capable de faire face aux défis ».

Assurant que dans le prochain avenir il y aura une nouvelle carte du Moyen Orient et pour toute la région, il a invite les Libanais à régler leurs problèmes internes le plus vite possible pour pouvoir protéger le pays des changements intervenus

« C’est cette logique qui peut sauvegarder notre pays, notre présent et notre avenir. Sans laquelle nous n’aurons aucune valeur ni aucune présence dans cette région, au sein des changements qui la traversent »