Les pays comme la France ou l’Allemagne ont déclaré à maintes reprises qu’ils ne pourraient pas gérer la crise par leurs propres moyens..
La crise humanitaire en Europe ne cesse de prendre de l'ampleur: des milliers de migrants continuent à affluer chaque jour à la frontière des pays membres de l'UE.
La crise migratoire, qui déchire les pays membres de l'UE en poussant dans une impasse ses dirigeants, semble renforcer la popularité des partis d'extrême-droite.
Les pays comme la France ou l'Allemagne ont déclaré à maintes reprises qu'ils ne pourraient pas gérer la crise par leurs propres moyens, et appelé l'ensemble de pays à adopter des quotas de relocalisation des migrants sur le territoire de l'UE. Pourtant, les pays de l'Europe de l'est sont hostiles à cette mesure.
Ces désaccords et le chaos relatif régnant actuellement en Europe a provoqué une vague de manifestations d'extrémisme un peu partout en Europe.
Ainsi, une manifestation réunissant 2.000 personnes a été organisée en Pologne le 20 septembre. Une manifestation à Munich a dégénéré en affrontements entre la police et les néonazis. En Allemagne, un centre pour les réfugiés a été incendié. Le même genre de manifestations s'est déroulé en Finlande et en Slovaquie.
Les chefs des partis eurosceptiques continuent pour leur part à critiquer la politique d'immigration de Bruxelles. Ainsi, la chef du Front national estime qu'en laissant entrer des milliers de migrants du Proche-Orient, l'Europe se dirige vers la perte de son identité nationale et la dissolution des Etats.
Selon certains experts, la popularité des partis nationalistes est due à leur position sur la crise migratoire, qui semble plus cohérente aux électeurs que celle des partis politiques au pouvoir.
"Le gouvernement (français, ndlr) se trouve actuellement dans une situation délicate. Il a participé à la campagne visant le renversement de Bachar el-Assad sous le prétexte de la défense des droits de l'homme et de l'amour pour tout et tous. Nous savons que c'était un non-sens. Ce n'est que la "politique réelle" dictée par les Américains. Marine Le Pen a donc un gros atout: elle a déclaré dès le début qu'il ne fallait pas renverser Bachar el-Assad et Mouammar Kadhafi. Voilà pourquoi quand elle dit qu'il ne faut pas accepter des réfugiés — ou que si on les accepte alors leur nombre doit être très limité — cela paraît plus cohérent que les déclarations du gouvernement", a annoncé le journaliste Robert Harness dans une interview accordée à la chaîne RT.