Les photocopies du passeport de l’ex-ambassadeur iranien au Liban prouvent qu’il est entré en Arabie par la voie officielle contrairement aux mensonges de Riyad..
Des photocopies du passeport de l'ancien ambassadeur iranien au Liban Ghazanfar RokonAbadi ont révelé que non seulement ce dernier faisait partie des pélerins iraniens qui se sont rendus cette année au Hajj, mais elles ont dénoncé les mensonges des médias saoudiens. Voire elles ont saboté les tentatives de Riyad de se décharger de leurs responsabilités et de politiser la catastrophe de Mina, a rapporté la chaine satellitaire iranienne alAlam.
En effet, Riyad a prétendu que l'ancien ambassadeur iranien Ghazanfar Rokonbadi était entré illégalement en Arabie Saoudite à travers "une voie arabe".
Ces allégations de Riyad sont intervenues suite à l'appel du guide suprême de la Révolution islamique , l'ayatollah Ali Khamenei à l'Arabie-saoudite de présenter des excuses à la nation islamique et aux familles des victimes affligées par la catastrophe de Mina et d'assumer ses responsabilités.
La porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères Marzieh Afkham, porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, a qualifié de hâtives les informations des médias selon lesquelles Ghazanfar Rokonabadi serait arrivé en Arabie saoudite sous un autre nom et via une voie officieuse.
« M. Roknabadi s’est rendu au Hajj par son passeport ordinaire et les informations concernant les passeports de tous les pèlerins iraniens y compris ce diplomate sont exactes et à la disposition des sources officielles du gouvernement saoudien », a souligné Marzieh Afkham.
Et de souligner : « Le passeport officiel de Ghazanfar Rokonabadi, diplomate du ministère iranien des Affaires étrangères, porte le sceau de l’Organisation du Hajj. Tous les documents de M. Rokonabadi ont été mis à la disposition des responsables saoudiens étant donné que son nom se trouve sur la liste des disparus à l’incident de Mina. Les tapages médiatiques à propos de l’ancien diplomate iranien sont montés de toute pièce et ils traduisent des objectifs hostiles ».
Pour sa part, le vice- ministre iranien des Affaires étrangères Hossein Amir adjoint Abdallahaan a estimé que "les procédures saoudiennes pour déterminer le sort des disparus sont encore insuffisantes malgré la promesse de l'Arabie de coopération".