24-11-2024 07:45 AM Jerusalem Timing

Russie/USA:Continuer à se parler pour trouver un compromis sur la Syrie (Lavrov)

Russie/USA:Continuer à se parler pour trouver un compromis sur la Syrie (Lavrov)

"Des discussions entre les ministères de la Défense, entre les ministères des Affaires étrangères", vont avoir lieu pour "rendre la destruction de Daesh, plus réalisable".

Moscou et Washington vont continuer à se parler pour trouver un compromis dans le dossier syrien et la lutte contre le groupe takfiriste Daesh, c’est ce qu’a déclaré mardi le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov après la rencontre Obama-Poutine.

"Nous ne nous sommes pas mis d'accord sur des étapes en particulier" mais les présidents Obama et Poutine "se sont mis d'accord pour continuer leur coopération", a déclaré Sergueï Lavrov dans cette interview accordée en anglais à la télévision russe.

"Des discussions entre les ministères de la Défense, entre les ministères des Affaires étrangères", vont avoir lieu pour "rendre notre objectif commun (...), la destruction de Daesh (EI), plus réalisable".

"Tous ceux qui affrontent l'EI, qui détestent l'EI, doivent coordonner leurs actions", a poursuivi le ministre, tout en écartant l'idée d'un "commandement unique".

"Ce n'est pas réaliste, le président Poutine l'a signifié très clairement", a déclaré M. Lavrov.

"Je crois que le président Obama a entendu ce que M. Poutine avait à dire".

S'adressant à des journalistes russes après sa rencontre avec Barack Obama, Vladimir Poutine avait pour sa part expliqué avoir parlé "de coopération entre la Russie et les Etats-Unis dans le domaine antiterroriste".

"Nous avons compris que notre travail commun doit être renforcé. Nous réfléchissons désormais à la mise en place de mécanismes appropriés", a expliqué le président russe, cité dans un communiqué du Kremlin.

Le président russe s'est entretenu pendant une heure et demie lundi soir avec son homologue américain au siège de l'ONU à New York, qualifiant cette première rencontre officielle depuis plus de deux ans de "constructive et étonnamment ouverte".

Barack Obama a pour sa part reconnu que "les Etats-Unis (étaient) prêts à travailler avec tous les pays, y compris la Russie et l'Iran", alliés indéfectibles de Damas, dans l'espoir de trouver une porte de sortie à la guerre qui a fait plus de 240.000 morts en quatre ans et demi.

Avec AFP