25-11-2024 07:01 AM Jerusalem Timing

L’Iran soutient sans réserve les frappes russes en Syrie

L’Iran soutient sans réserve les frappes russes en Syrie

Soutien du président venezuelien et préoccupations de la Turquie..

L'Iran a apporté jeudi un soutien sans réserve aux frappes aériennes de Moscou en Syrie, "une étape" pour résoudre la crise dans la région, selon Téhéran.

"La République islamique d'Iran considère l'opération militaire russe contre les groupes armés terroristes en Syrie comme une étape dans la lutte contre le terrorisme et la résolution de la crise actuelle dans la région", selon un communiqué de la porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Marzieh Afkham.

"Une lutte concrète et profonde contre le terrorisme (...)est indispensable", ajoute-t-elle.

Cela "demande une sérieuse détermination et une action internationale commune basées sur la coopération avec les gouvernements irakien et syrien qui ont la charge principale de lutter contre le terrorisme", selon la porte-parole.

Pour sa part, le président vénézuélien, Nicolas Maduro, considère les frappes russes contre les positions de l'Etat islamique en Syrie comme le chemin à suivre pour sauver ce pays.

"Nous, au Venezuela, soutenons et applaudissons cette décision de la Fédération de Russie, c'est le chemin pour sauver la Syrie, éradiquer le terrorisme (de l'EI), ce nouveau fascisme", a-t-il déclaré dans une intervention radio-télévisée.

Nicolas Maduro a en outre fait ressortir que les frappes effectuées en Syrie par la coalition antiterroriste conduite par les Etats-Unis n'avaient pas reçu l'aval de Damas.

Par contre, le ministre turc des Affaires étrangères Feridun Sinirlioglu a exprimé  les "graves préoccupations" de son pays après les premières frappes russes en Syrie, dont les cibles font polémique.

"Nous avons de graves préoccupations au sujet des informations selon lesquelles la Russie aurait ciblé des positions de l'opposition plutôt que celles de Daech (groupe jihadiste Etat islamique) et que ces frappes auraient également fait des victimes civiles", a déclaré M. Sinirlioglu, cité par l'agence pro-gouvernementale Anatolie.

Si ces informations venaient à être confirmées, "cela intensifierait la crise et c'est la dernière chose dont nous avons besoin dans le contexte tragique et chaotique de la Syrie", a-t-il estimé.