25-11-2024 05:53 PM Jerusalem Timing

Netanyahu fustige l’Iran, dénonce l’ONU, dans un discours très théâtral

Netanyahu fustige l’Iran, dénonce l’ONU, dans un discours très théâtral

"Voici mon message aux dirigeants de l’Iran: votre plan pour détruire Israël échouera..."

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a fustigé l'Iran et dénoncé le silence de la communauté internationale face aux menaces visant Israël dans un discours très théâtral, entrecoupé d'un silence de 45 secondes, devant l'ONU jeudi.
   
"70 ans après le meurtre de 6 millions de Juifs, les dirigeants iraniens promettent de détruire mon pays, de tuer mon peuple, et la réponse de cette assemblée, de presque tous les gouvernements représentés ici, a été inexistante. Silence total. Silence assourdissant", a lancé M. Netanyahu. Avant
de se taire, visage fermé, pendant 45 secondes, un temps très long et marquant dans l'ambiance généralement feutrée de l'Assemblée générale.
   
"Voici mon message aux dirigeants de l'Iran: votre plan pour détruire Israël échouera. Et voici mon message aux pays de l'ONU: quelles que soient les
résolutions que vous adoptez dans cette enceinte, Israël fera tout ce qu'il doit faire pour défendre son Etat et son peuple", a-t-il ensuite repris, sous les applaudissements de sa délégation.
   
La plus grande partie du discours du Premier ministre israélien, farouche contempteur de l'accord nucléaire conclu le 14 juillet entre les grandes puissances et l'Iran, a été de dénoncer la menace iranienne.
   
Il n'a pas mâché ses mots à l'égard d'une communauté internationale "célébrant un mauvais accord" et "se ruant en Iran pour embrasser et faire du business avec un régime qui a promis notre destruction".
 
 Mais M. Netanyahu a également abordé le conflit avec les Palestiniens, se disant "prêt à reprendre immédiatement des négociations de paix directes avec les Palestiniens sans aucune condition préalable".
   
"Malheureusement, le président Abbas n'est pas prêt à le faire", a immédiatement ajouté M. Netanyahu. "J'espère qu'il va changer d'avis".