23-11-2024 10:27 AM Jerusalem Timing

Times: une zone d’exclusion aérienne déjouée par la Russie en Syrie?

Times: une zone d’exclusion aérienne déjouée par la Russie en Syrie?

Les représentants de la coalition dirigée par Washington sont presque parvenus, la semaine dernière, à conclure un accord sur la mise en place d’une zone d’exclusion aérienne en Syrie.

Selon The Financial Times, Moscou a torpillé les plans américains d'établir une zone d'exclusion aérienne en Syrie, après avoir lancé, mercredi dernier, une opération militaire contre les positions du groupe takfiriste-wahhabite l'EI ou Daech.

Les représentants de la coalition dirigée par Washington sont presque parvenus, la semaine dernière, à conclure un accord sur la mise en place d'une zone d'exclusion aérienne en Syrie. Les alliés visaient ainsi à faire cesser les bombardements par l'armée du président Bachar el-Assad de la "zone résidentielle civile", affirme un interlocuteur du journal.

Selon la source, ces plans de la coalition, visant à empêcher Bachar el-Assad de recourir à l'aviation, ont forcé la Russie à s'engager dans la crise syrienne et à entamer des frappes aériennes contre les positions de l'EI en Syrie.

Néanmoins, l'Armée de l'air russe a entrepris une opération militaire contre l'EI en Syrie à la demande du président syrien, en total accord avec les principes du droit international. En outre, le président russe Vladimir Poutine avait indiqué à plusieurs reprises que le groupe terroriste Etat islamique ne pourrait pas être chassé de Syrie sans le concours des forces armées du pays.

Moscou a également démenti les allégations des fonctionnaires américains l'accusant d'avoir attaqué non l'EI, mais des insurgés syriens soutenus par Washington.

"Un cas bien connu: la première information sur les frappes aériennes contre de présumées fausses cibles est apparue avant même le décollage des avions. Dans ce cas-là, tout est transparent. Et le ministère (russe, ndlr) de la Défense donne une information exhaustive", a remarqué le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.

En outre, M.Peskov a exprimé ses doutes sur l'existence d'une "opposition modérée" en Syrie.

"Pourtant, jusqu'à ce jour, on aurait du mal à trouver quelqu'un qui puisse expliquer ce que signifie opposition modérée. Et Vladimir Poutine s'est d'ailleurs beaucoup intéressé à cela et a demandé en quoi une opposition modérée pouvait se distinguer d'une opposition non-modérée", a remarqué M.Peskov.