Les avions russes ont frappé 63 positions de l’EI en 24 heures..
Ces dernières 24 heures, les avions russes ont fait 64 sorties militaires et ont frappé 63 positions du groupe terroriste Etat islamique, a déclaré le porte-parole du ministère russe de la Défense Igor Konachenkov.
"Les avions Su-34, Su-24M et Su-25SM ont effectué 64 sorties militaires de la base de Hmeimim en Syrie, frappant 63 positions de l'Etat islamique dans les provinces de Hama, Lattaquié, Idleb et Racca", a déclaré M. Konachenkov.
Selon le porte-parole, les avions Su-24M ont détruit le quartier général de l'EI, situé près de la localité de Salma, qui coordonnait les actions des djihadistes dans la province de Lattaquié. "Suite à l'impact direct d'une bombe KAB-500, le bâtiment où se cachaient les djihadistes est complétement détruit", a-t-il précisé.
Selon M. Konachenkov, les avions Su-25SM ont également détruit un camp d'entraînement des djihadistes près de la localité de Herbet-al-Arus, dans la province d'Idleb.
Pour sa part, le président russe Vladimir Poutine a exclu toute opération terrestre de l'armée russe sur le sol syrien.
"C'est exclu. Quoi qu'il arrive, nous n'avons pas l'intention de le faire, et nos amis syriens en sommes conscients", a indiqué le chef du Kremlin dans une interview accordée à la chaîne Rossiïa 1.
Dans le même temps, il a avoué que les frappes menées par l'aviation russe en Syrie étaient programmées depuis un certain temps.
"Quant à tout ce qui se passe sur le sol et dans le ciel (en Syrie ndlr), il ne s'agit pas d'actions spontanées, mais de la mise en œuvre de projets élaborés à l'avance", a fait savoir le chef du Kremlin.
Cela dit dans le cadre de la campagne de diffamation contre la Russie, Human Rights Watch (HRW) a accusé dimanche la Russie d'utiliser ou de fournir à l'armée syrienne un nouveau genre plus performant de bombes à sous-munitions depuis son intervention directe dans la guerre en Syrie.
Selon l'organisation de défense des droits de l'Homme basée à New York, ce nouveau type d'armes a été utilisé dans un raid aérien le 4 octobre près de la localité rebelle de Kafar Halab, au sud-ouest d'Alep, dans le nord du pays.
Elle a dit qu'elle n'avait "pas pu déterminer qui de l'armée syrienne ou des Russes était responsable de l'attaque".
"C'est dérangeant qu'un autre type de bombes à sous-munitions soit utilisé en Syrie en raison du mal qu'il peut causer aux civils dans les années à venir", a affirmé dans un communiqué Nadim Houry, directeur adjoint de HRW pour le Moyen-Orient.
"Ni la Syrie ni la Russie ne devraient utiliser ces armes et les deux pays devraient adhérer sans délai à la convention internationale les interdisant" a-t-il ajouté.
AFP et Sputnik