Une belle leçon pour ceux qui se sentent submergés par les quelques milliers de migrants ayant fui les régions ravagées par les politiques des puissances occidentales.

Alors que les Européens nous rabattent les oreilles avec la vague des quelques dizaines de milliers de migrants qui ont choisi leurs pays, fruit d’ailleurs de leurs politiques au Moyen-Orient, il serait judicieux de rappeler que c’est l’Iran qui détient actuellement le record mondial du nombre de réfugiés sur son sol.

Malgré les sanctions et l’embargo, la République islamique a accueilli depuis la victoire de sa révolution des millions d’Irakiens et d’Afghans.
 
Le phénomène n’est pas récent non plus : il y a un peu plus de 70 ans, rappelle Agence Persia, 120.000 Polonais s’étaient réfugiés en Iran.

Selon Réseau International, à cette époque, le flux des migrants était inverse, et la conjoncture était telle que des millions d’Européens désertaient l’Europe et déferlaient, ou, selon le terme employé aujourd’hui, « submergeaient », les autres pays du monde.

C’est la télévision iranienne qui a trouvé bon de rappeler cette page de l’histoire, dans le cadre d’un reportage expliquant l’historique des relations entre les deux pays, à l’occasion de la visite du Président du Sénat polonais M. Bogdan Borusewicz le Dimanche 11 Octobre 2015,.  Elle révèle que certains de ces migrants avaient choisi de rester dans ce pays, et d’y mourir aussi.
 

((Cette « invasion », toujours selon les termes d’aujourd’hui, avait été accueillie sans garde-frontières et sans cris. L’Iran n’en est pas mort. Il n’a pas vu ses valeurs changées. Il n’a pas vu sa race diluée.

Malgré l’arrivée massive de personnes de race et de mœurs complètement différents, pratiquant une religion très prosélyte, l’Iran a tout absorbé, sans douleur)), constate Réseau International.

Qui s’en souvient, 70 ans après ? Une belle leçon de l’Histoire ! conclut-il.