Le député Mohammad Raad a accusé certaines parties politiques au Liban d’acheminer des armes en Syrie via le passage de Daboussiye.

Le chef du bloc parlementaire de la résistance le député Mohammad Raad a accusé certaines parties politiques au Liban d’acheminer des armes en Syrie via le passage de Daboussiye, où des quantités de ces armes ont été saisies.

« Que personne ne se cache derrière son doigt. Le trafic des armes n’est pas une décision individuelle. Ces parties ne veulent pas de stabilité pour le Liban que si elles sont au pouvoir. Mais si elles en sont exclues, elles se permettent tout et que le Liban aille en enfer », a-t-il dit.

Au sujet du dossier du pétrole, Mohammad Raad a appelé à « profiter de cette occasion surtout en présence de la formule de la résistance – armée et peuple, ce qui permettra au Liban d’investir son gaz et son pétrole ».

Selon lui, « l’ennemi a besoin maintenant de stabilité, parce qu’aucune société pétrolière ne peut opérer dans une zone en conflit. C’est une occasion historique dont il faut profiter. La situation doit rester calme, et nous devons parvenir à des consensus avec les Nations Unies, à la base du droit international ».

De son côté, le député Hassan Fadlallah a indiqué que l’incident du trafic d’armes vers la Syrie via la mer ouvre de nouveau le dossier des ports illégaux sur la côte libanaise ». Il s’est demandé : « Qui dirige, couvre et finance cette ingérence dans les affaires syriennes ? Ces ports ne sont-ils pas des ilots sécuritaires hors de l’autorité de l’Etat ? Pourquoi ceux qui ont toujours prêché pour le déploiement de l’autorité de l’Etat sur tout le territoire libanais se sont tus maintenant ?

Il a par ailleurs considéré que tout pronostic sur un changement de régime en Syrie est une illusion.