Ce n’est pas la première fois que Daesh entraîne des enfants. Des vidéos postées montrent de jeunes garçons décapiter des poupées.
La police turque a déclaré avoir arrêté des dizaines de suspects, dont 24 âgés de moins de 18 ans, qui auraient été entraînés par les terroristes de Daesh en Turquie, avant de partir pour la Syrie.
La Direction contre le terrorisme turque a ciblé 18 adresses de suspects à Istanbul, dans le district de Pendik, à l’est de la ville. Elle est parvenue à arrêter 53 étrangers, dont les 24 étaient âgés de moins de 18 ans. La police turque a décrété cette opération dans le cadre de l’enquête qui fait suite à l’attaque terroriste du 10 octobre à Ankara, où plus de 100 personnes ont été tuées.
Les personnes qui ont été arrêtées sont suspectées d’avoir été en train de se préparer à partir pour la Syrie et combattre avec les terrorises de l’Etat islamique (Daesh).
Selon la police turque, l’ensemble des 53 personnes arrêtées viennent des pays d’Asie centrale, notamment du Tadjikistan et de l’Ouzbékistan. La majorité d’entre eux sont entrés en Turquie illégalement, ont annoncé les autorités turques.
Lors de l’enquête, la police a trouvé des cartes, des documents propageant l’idéologie extrémiste et des règles de vie à suivre dans les territoires contrôlés par l’organisation terroriste. De plus, les autorités turques ont déclaré que les suspects âgés du moins de 18 ans avaient participé aux entraînements et reçu un enseignement de l’islam radical, couplé à une idéologie extrémiste.
Ce n’est pas la première fois qu’il s’avère que le groupe terroriste Daesh entraîne des enfants, un fait qu’il n’a jamais tenu secret. Les terroristes ont en effet déjà posté des vidéos où l’on voit de jeunes garçons décapiter des poupées dans des camps d’entraînement spécialisés.
Selon les estimations, 30 000 à 200 000 combattants étrangers ont rejoint Daesh en Syrie cette année, dont 5 000 sont venus d’Ouzbékistan où l’organisation du Mouvement islamique de l’Ouzbékistan fondée en 1996, a annoncé son allégeance à Daesh au mois d’août dernier.
Avec Russia Today