Les forces Hachd alchaabi déjouent une attaque chimique à Saleheddine
Les Brigades de l'Imam Ali (P) ont confirmé la libération totale de Beiji , située au nord de Tikrit , soulignant l'expulsion des éléments du groupe takfiriste wahhabite salafiste Daesh des quartiers de Beiji, a rapporté la chaine satellitaire iranienne alAlam.
Selon le site Sumariya News , les Brigades ont déclaré dans un communiqué: "Les Brigades de l'Imam Ali (P) ont le plaisir de vous annoncer la libération totale de Beiji et l'expulsion des rats de Daech de tous ses quartiers".
Le communiqué précise que "les brigades ont réalisé des progrès et des victoires dans l'opération de libération de l'ensemble du district."
Jeudi, les forces des Hachd alchaabi avaient annoncé la libération de plus de mille kilomètres carrés de Beiji et ce dans le cadre de l'opération de libération baptisée "Allégeance à toi, O Messager de Dieu" dans le nord de la province de Saleheddine.
Toujours selon alAlam, une source au commandement des opérations de Ninive, a déclaré que "53 terroristes du groupe Daesh ont été tués par des frappes aériennes de la part de la coalition internationale".
Les raids ont visé "des positions de Daech situées prés du village de cheikh Khaness, non loin d'une usine de ciments à Sinjar , tuant 48 takfiristes sans compter la destruction des munitions stockées sous la terre et quatre positions défensives."
La source a ajouté que "la coalition internationale a mené des raids contre les positions de Daech près du village d'Alep sur la route de Mossoul , tuant cinq membres du groupe wahhabite-takfiriste, en plus de la destruction d'un lance- roquettes et d'une voiture piégée."
5000 combattants appartenant à des tribus impliqués dans la libération de Ramadi
Le député de la province d'alAnbar, Ahmed alSolmani a affirmé mardi, que "5000 hommes issus des tribus combattent aux côtés des forces de sécurité et de celles du Hachd populaire dans l'opération de libération de la ville de Ramadi, notant que tous les combattants des tribus d'alAnbar n'ont pas encore touché leurs salaires".
Les Hachd alchaabi déjouent une attaque chimique à Saleheddine
Les forces des Hashd alchaabi ont entravé les tentatives de Daech de procéder à une attaque chimique dans le nord de l’Irak.
«Les forces de sécurité irakiennes ont nettoyé la routé d’un village dans la province de Salah Ed-Din, et ont désamorcé des obus de mortier remplis de chlore gazeux», a fait savoir , qui compte environ 100 000 volontaires armés, dans un communiqué.
Des explosifs artisanaux ont été installés à l’intérieur des maisons, poursuit le communiqué.
De plus, les combats du 19 octobre ont tué de nombreux combattants de Daesh, étrangers pour la plupart.
Abadi s'entretient avec le chef d’état-major des forces armées américaines à Bagdad
Le Premier ministre irakien ,Haïdar Al-Abadi, a insisté sur la poursuite du soutien à l’Irak dans ses combats contre les terroristes takfiris de Daech.
Le Premier ministre irakien s’est entretenu, mardi soir, avec le général Joseph Danford, chef d’état-major des forces armées américaines à Bagdad, de la formation de la police et des forces de sécurité irakiennes pour gérer les régions libérées d des terroristes.
Evoquant les évolutions liées aux combats des forces armées irakiennes contre les terroristes de Daech, dans la province d’Al-Anbar et à Beïji, le chef du gouvernement irakien a plaidé pour la poursuite et le renforcement des appuis à l’Irak, dans sa lutte contre le terrorisme.
De même, le ministre irakien de la Défense, Khaled Al-Obeïdi a déclaré lors d’une entrevue avec le général américain, Joseph Danford que l’objectif de Bagdad dans sa coopération avec le centre de renseignements militaires et sécuritaires entre l’Irak, la Syrie, l’Iran et la Russie , est d’échanger les informations contre les terroristes.
« La stratégie irakienne se basait sur des principes immuables », a souligné le ministre irakien de la Défense.
Les militaires américains se rappellent qu'il faut agir en Irak
Les États-Unis tentent de reprendre l'initiative dans la lutte contre les terroristes de Daech, dans le contexte des opérations russes en Syrie.
Les efforts principaux de Washington se concentrent désormais sur l'Irak, où Joseph Dunford, chef d'état-major des armées des États-Unis, s'est rendu hier pour une visite imprévue. Objectif? Élaborer une stratégie offensive contre les positions des djihadistes, qui serait menée par les forces irakiennes et kurdes avec le soutien de l'aviation américaine. Ces initiatives des militaires américains se doublent de manœuvres pour empêcher le rapprochement entre Moscou et Bagdad. Washington rappelle notamment aux autorités irakiennes leurs obligations en tant qu'allié des États-Unis.
Cette visite du général Joseph Dunford est son premier déplacement à l'étranger en qualité de chef d'état-major des armées des États-Unis, poste auquel il a remplacé Martin Dempsey le 1er octobre. Cette visite-surprise a commencé par un déplacement à Erbil et des négociations avec le leader du Kurdistan irakien Massoud Barzani.
Joseph Dunford s'est ensuite entretenu avec les dirigeants de Bagdad et pris connaissance des combats pour la ville stratégique de Ramadi, capitale de la province d'Al-Anbar, occupée par les islamistes depuis mai dernier, et pour la raffinerie de pétrole la plus importante du pays à Baïji (la province de Salah ad-Din, au nord de Bagdad).
Il est encore prématuré d'affirmer que les forces irakiennes se sont rétablies après des défaites écrasantes subies l'année dernière pendant l'offensive de grande envergure de Daech. Malgré plusieurs revers ces derniers temps, les takfiristes contrôlent toujours une partie considérable du territoire irakien.
C'est dans ce contexte que le général Dunford et ses collègues irakiens devront planifier leur offensive contre les positions de Daech. Les Kurdes irakiens participent activement aux combats du côté de l'armée irakienne et reçoivent le soutien de forces aériennes américaines. Washington ne cache pas qu'il mise sur les Kurdes, prêts à coopérer avec les États-Unis, et ne semble pas encore soutenir l'idée d'une éventuelle opération russe en Irak.
L'intensification des initiatives américaines en Irak s'accompagne de démarches diplomatiques visant à empêcher le rapprochement entamé entre Moscou et Bagdad. Les États-Unis rappellent aux autorités irakiennes leurs engagements en tant qu'allié de l'Amérique. Le jour de la visite de Joseph Dunford, les principaux médias arabes ont publié des fuites évoquant des actions de Washington destinées à neutraliser l'influence russe en Irak.
Selon la presse arabe, le général américain John Allen, le coordinateur de la coalition internationale anti-Daech s'est rendu à Bagdad huit jours avant le général Dunford afin de transmettre au leader irakien les préoccupations de Barack Obama concernant la coopération entre Moscou et Bagdad.