Nouvelle concession honteuse des dirigeants arabes
Les dirigeants arabes continuent de renoncer à la Palestine. Nombreux de leurs ancêtres l’avaient fait au début du siècle dernier, en catimini. Leurs successeurs les suivent au pas à l’affiché cette fois-ci.
Dernier chapitre de ce feuilleton honteux : un projet de résolution sur la Palestine présenté à l'Unesco par un groupe de pays arabes a été expurgé d'une revendication du mur d’al-Bouraq, alias Mur des Lamentations pour les sionistes.
Selon l’AFP, dans sa version présentée a l’agence onusienne, le document abandonne toute référence à la "place Al Bouraq", situé en contrebas de l'Esplanade des mosquées.
Selon une source diplomatique, citee par l’AFP, cette nouvelle mouture est l'ultime version du texte, sur lequel les 58 pays membres du Conseil exécutif de l'Unesco devaient se prononcer mercredi.
La rédaction initiale du "projet de décision" du Conseil, déposé par l'Algérie, l'Egypte, les Emirats arabes unis, le Koweït, le Maroc et la Tunisie, avait suscité l'ire d'Israël et l'inquiétude de la directrice de l'Unesco, opposée à une remise en cause du statut des Lieux saints de Jérusalem occupée.
Dans un paragraphe désormais supprimé, le texte affirmait "que la place Al Bouraq fait partie intégrante de la mosquée al-Aqsa.
Israël avait dénoncé "une tentative honteuse et trompeuse de réécrire l'Histoire" et indiqué mardi s'être "engagé avec des Etats amis et des dirigeants de l'Unesco pour s'assurer" d'y faire échec.
La directrice générale de l'Unesco, Irina Bokova, avait "déploré" les initiatives susceptibles d'"être perçues comme des modifications au statut de la Vieille Ville de Jérusalem et ses remparts", appelant le Conseil à "prendre des décisions qui n'alimentent pas davantage les tensions sur le terrain".
L'emblématique dôme du Rocher qui s'y trouve se dresse sur le rocher d'où le prophète Mahomet est monté au ciel sur une jument ailée baptisée al-Bouraq. Tout près se trouve la mosquée al-Aqsa qui donne souvent son nom à l'esplanade.
Selon les Juifs, c'est à cet emplacement que le roi Salomon avait érigé son Temple, dont il ne reste aucune trace. Le Mur al-Bouraq serait une relique du second temple.