22-04-2025 11:59 AM Jerusalem Timing

La dette US donne le tournis aux détenteurs de bons du Trésor

La dette US donne le tournis aux détenteurs de bons du Trésor

"Les Etats-Unis n’ont que deux semaines avant d’atteindre la limite de la dette publique, et c’est la troisième fois en quatre ans que le pays sera menacé par un défaut "catastrophique" sur la dette publique..

Dans un avenir proche, les Etats-Unis risquent de dépasser la limite autorisée de leur dette publique, qui constitue à présent 18.100 milliards de dollars.

La perspective d'un défaut des Etats-Unis sur leur dette publique ainsi que ses conséquences catastrophiques effraie les acteurs du marché des obligations, a rapporté le quotidien britannique Financial Times.


"Les Etats-Unis n'ont que deux semaines avant d'atteindre la limite de la dette publique, et c'est la troisième fois en quatre ans que le pays sera menacé par un défaut "catastrophique" sur la dette publique, selon les avertissements du ministre des Finances Jacob Lew", a fait remarquer le journal.

Washington risque de dépasser le plafond de sa dette publique s'élevant à présent à 18.100 milliards de dollars. Le pays ne peut éviter le défaut que si le Congrès augmente le seuil établi ou retarde son arrivée.


Pourtant, les deux chambres du Congrès n'ont toujours pas proposé de projet de loi pour résoudre le problème. Au lieu de cela, Républicains et Démocrates échangent des invectives sur les propositions contradictoires visant à prévenir un défaut éventuel, qui peut "bouleverser le système financier et ébranler la confiance dans les Etats-Unis", a souligné le Financial Times.

Ainsi, le sénateur démocrate Chuck Schumer a annoncé que les plans des Républicains sur le plafond de la dette "ne sont rien d'autre qu'un défaut et un krach économique, mais avec un autre nom".

Auparavant, les Républicains de la Chambre des représentants ont proposé un projet de loi censé définir la priorité des dettes des Etats-Unis au cas où le plafond de la dette publique serait atteint. Pourtant, la Maison Blanche a riposté en affirmant que les Républicains "avaient tort".