L’Arabie saoudite joue un rôle important dans la baisse du prix du pétrôle
D’après le responsable d’un des principaux pays exportateurs de pétrole, le prix actuel, atteignant à peine 50 dollars, n’est pas en mesure d’alimenter la croissance économique mondiale.
Le monde ne peut pas se permettre de rester à ce niveau actuel des prix, a déclaré le ministre de l’Economie des Emirats Arabes Unis Sultan bin Saeed al-Mansouri dimanche.
«Pour le ministre de l’Energie [émirati], le prix idéal serait de 80 dollars alors qu’on s’avance vers un nouveau cycle économique», a-t-il rapporté, en soulignant que la croissance économique devra reprendre dans le monde vers la deuxième moitié de l’année 2016, plus particulièrement en Chine.
La baisse actuelle des prix du pétrole pourrait cependant être une chance pour plusieurs pays de revoir leurs politiques et préparer leur essor, a estimé Sultan bin Saeed al-Mansouri.
En parlant de l’impact de cette baisse sur l’économie des Emirats Arabes Unis, le ministre a noté que les revenus des investissements émiratis à l’étranger devront compenser les fluctuations des prix du pétrole.
Le prix du baril de brut a baissé de moitié depuis 2014, lorsqu’il dépassait 100 dollars le baril. Cette chute s’est opérée sur fond de hausse de l’offre, suite principalement au changement de politique des Etats-Unis qui ont autorisé l’exportation de leur pétrole.
Alors que les pays membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) se sont plusieurs fois rencontrés depuis pour discuter des chutes des prix pétroliers, ils ont décidé de ne pas réduire les quotas de production, laissant ainsi libre cours à cette tendance désastreuse pour leurs propres économies.
D'autant que l'Arabie saoudite dépasse le sien, et exporte à hauteur de 10 millions de barils par jour.
Avec Russia Today