Pour cheikh Kassem, le Liban ne devrait pas être "le maillon sécuritaire faible qui pourrait être exploité contre la Syrie".
Le vice-secrétaire général du Hezbollah, cheikh Naim Kassem, a affirmé lors d’un Iftar mardi à dans la banlieue de Beyrouth, que
« l’équation armée, peuple et résistance, permet au pays d’être fort face à l’agression, d’être indépendant face à la tutelle, de récupérer nos droits au lieu de nous résigner et de les mendier auprès du Conseil de sécurité de l’ONU, lequel est compliced’Israël. »
Cheikh Kassem s’est en outre interrogé: « Pourquoi le fait d’annoncer que nous sommes totalement prêts à défendre le Liban pose-t-il un problème? Est-ce un péché de parvenir à inspirer la crainte à l’ennemi ?
Certains libanais servent uniquement à détruire le Liban et la Syrie
S’agissant de la situation en Syrie, il a affirmé que « certains tentent de mêler le Liban aux événements qui se déroulent en Syrie, et cela n’est ni dans l’intérêt du Liban ni de la Syrie. Le Liban ne devrait pas être « le maillon sécuritaire faible qui pourrait être exploité contre la Syrie. »
« Ceux qui font des déclarations et préparent un certain climat politique afin de rendre plus aisé le trafic d’armes et d’argent via les frontières terrestre ou maritime, ceux-là sont en train d’emmener le Liban vers une bataille qui n’est absolument pas dans son intérêt ».
«Il faut qu’ils sachent que leurs actions ne soutiennent quiconque en Syrie. Elles servent uniquement à détruire le Liban et la Syrie".
Pour Cheikh Kassem, il est dangereux que le « Liban serve de plate-forme pour des règlements de comptes avec la Syrie ».
« La solution en Syrie réside dans l’amorcement d’un dialogue entre l’opposition et le pouvoir et toutes les composantes du peuple syrien », a-t-il assuré.
Soyez démocrates comme vous le prétendez et laissez-nous gouverner
Cheikh Kassem a toutefois regretté que certaines parties au Liban soient en fait l’instrument du projet américano-israélien et œuvrent à affaiblir le pays de l’intérieur.
« Que Dieu éclaire ces personnes-là », s’est exclamé M. Kassem, qui s’exprimait lors d’un iftâr. Il a poursuivi en accusant ces parties de vouloir « détruire l’État et l’affaiblir car elles ne croient pas en un État qui n’est pas autoritaire ».
Et de poursuivre : « Laissez-nous la place, soyez démocrates comme vous le prétendez et laissez-nous gouverner. »