24-11-2024 01:04 PM Jerusalem Timing

Révélation d’un deal entre Obama et Brennan pour accéder ensemble au pouvoir

Révélation d’un deal entre Obama et Brennan pour accéder ensemble au pouvoir

C’est WikiLeaks qui est derrière

WikiLeaks a publié un troisième ensemble de documents provenant de la boîte mail du directeur de la CIA John Brennan, selon lesquels il aurait financé la campagne électorale de Barack Obama. En échange de quoi, les membres de "l'équipe Brennan" sont désignés dans des postes dans la sécurité nationale, avec M. Brennan en tête.

Deux documents de plus qui viennent de la correspondance privée de John Brennan ont fuité sur Internet grâce à WikiLeaks. Toutes ces lettres datent de 2008 quand M. Brennan, était à la tête d'une société privée de renseignement et d'analyse, The Analysis Corp (TAC).

WikiLeaks fait remarquer qu'en 2008, John Brennan  avait financé la campagne électorale de Barack Obama qui a en retour embauché la TAC  comme conseiller en sécurité. En 2013, John Brennan est finalement devenu ce qu'il est aujourd'hui – directeur de la CIA.

Le "Groupe de Brennan"

L'autre document est une liste de 22 personnes qui appartiennent à ce que WikiLeaks appelle un "groupe actuellement non-identifié". Un regard plus attentif sur la liste suggère qu'il pourrait s'agir d'une équipe de M. Brennan proposée dans le cadre du contrat avec la TAC.

L'une des figures les plus connues de la liste est Jay Johnson, chef actuel de la Sécurité intérieure. En 2008, il n'était qu'un juriste travaillant dans une entreprise privée. En 2009, Barack Obama l'a nommé conseiller principal du ministère de la Défense.

D'autres personnalités connues de l'équipe Obama de transition sont Sarah Sewall qui avait travaillé comme conseillère en matière de politique étrangère lors de la campagne de Barack Obama, elle a supervisé le passage au département d'État et des ministères de la défense et de la sécurité intérieure. Sarah Sewall travaille actuellement comme sous-secrétaire d'Etat américain en charge de la sécurité des civils, de la démocratie et des droits de l’homme.

Dans une correspondance avec la chaîne russe Rossiya 24, le hacker DerpLaughing a promis de publier de nouveaux documents le 5 novembre et a expliqué l'objectif de son attaque informatique.

"Notre objectif est de faire honte au gouvernement américain et faire en sorte que tout le monde comprenne qu'il ment. Nous voulons que le gouvernement des États-Unis cesse de financer Israël et d'espionner tout le monde. Quand nous y parviendrons, nous sauterons sur d'autres. On m'a dit que le gouvernement australien est également très corrompu", a dit le hacker.

Quelques jours plus tôt, le site lanceur d'alertes WikiLeaks avait publié des informations dont une note analytique de 2007 sur les forces politiques de l'Iran, avec des recommandations expliquant au président US "comment jouer avec les pièces de l'échiquier iranien".

D'autres documents rendus publics dévoilent des informations sur les méthodes d'interrogatoire des terroristes présumés.

Version AFP


Pour sa part, l’AFP a rapporté cette information en mettant l’accent sur des accusations adressées au directeur de la CIA d’avoir violé ses obligations de sécurité.
   
La publication de certains emails personnels a pu laisser penser "que j'avais fait quelque chose de mal ou d'inapproprié" en terme de sécurité mais "ce n'était certainement pas le cas", a-t-il déclaré lors d'une conférence sur le renseignement à Washington, rapporte l'AFP.
 
Elle indique qu’il était outré par le traitement médiatique de l’affaire, le jugeant « disproportionné ».
 "Parfois il y a cette soif de rendre les choses plus sexy qu'elles ne le sont et de les faire gonfler hors de proportion", a-t-il dit.
"C'est faire la publicité d'une activité criminelle et disséminer des informations qui je pense sont inappropriées", a-t-il dit.
   
WikiLeaks avait notamment mis en ligne un court mémo sur l'Iran, accompagné de recommandations, adressé à l'époque au président-élu devant prendre ses fonctions en janvier 2009.
   
Selon l’AFP, on trouve également sur son site deux documents datés de 2008 parlant de la torture, notamment une copie de loi examinée au Sénat et listant les pratiques interdites, comme la simulation de noyade (waterboarding) ou les fausses exécutions.

 

Sources: Sputnik, AFP