La France préfère soutenir l’Arabie saoudite qui décapite, condamne à mort et coupe des mains plutôt que d’essayer de trouver des solutions en Syrie.
Un député chrétien-démocrate, accompagné de deux autres élus, ont rencontré le président syrien à Damas pour discuter de la crise syrienne.
Jean-Frédéric Poisson, a effectué un aller-retour à Damas en compagnie des députés Véronique Besse et Xavier Breton pour rencontrer le président syrien Bachar al-Assad.
Alors que François Hollande a coupé toute relation diplomatique avec Damas depuis le début de la guerre civile syrienne, le député des Yvelines est persuadé qu'il faut composer avec le régime syrien pour mettre fin à la crise : "la situation en Syrie c'est soit Daesh, soit Assad."
"Le but de ce voyage ne consiste pas à soutenir ou pas Bachar al-Assad.", assure le successeur de Christine Boutin à la tête des Chrétiens démocrates, mais de "mieux comprendre la situation syrienne".
Jean-Frédéric Poisson souligne que la situation syrienne impacte directement la France, avec la crise migratoire que traverse actuellement l’Europe.
Le candidat déclaré à la primaire des Républicains condamne fermement l'attitude de la diplomatie française sur le dossier syrien.
"La France préfère soutenir l'Arabie saoudite qui décapite, condamne à mort et coupe des mains plutôt que d'essayer de trouver des solutions en Syrie", s'insurge Jean-Frédéric Poisson, qui cite aussi la Turquie parmi les partenaires répréhensibles de la France au Moyen-Orient.
Il a en outre appelé la France et la communauté internationale à accompagner les élections qui auront lieu en juin prochain en Syrie.
Avec RTL