" Il existe des liens organisés entre les rebelles, les groupes terroristes-takfiris et les trafiquants de drogue, ce qui rend indispensable la redéfinition des modalités de lutte contre les violences sur les frontières"..

Le secrétaire du Conseil suprême de la sécurité nationale iranienne,  Ali Chamkhani a estimé que "la redéfinition des moyens de lutte contre les violences sur les frontières irano-pakistanaises était inévitable".

Au cours d'un entretien avec le ministre pakistanais de l'Intérieur, Choudari Nessar Ali Khan, Chamkhani   s'est déclaré  préoccupé par  le soutien financier, de renseignement et logistique de certains pays extrarégionaux aux rebelles.

" Il existe des liens organisés entre les rebelles, les groupes terroristes-takfiris et les trafiquants de drogue, ce qui rend indispensable la redéfinition des modalités de lutte contre les violences sur les frontières", a-t-il fait remarquer.

Il a estimé qu'"il faudrait promouvoir le cadre de la coopération commune basée sur la bonne foi, en vue d'empêcher l'apparition des malentendus dans les opérations visant les rebelles et les terroristes armés dans les régions frontalières".

Le ministre pakistanais de l'Intérieur a pour sa part évoqué la vaste opértion de l'armée et des forces de sécurité de son pays contre les rebelles et les terroristes armés dans la zone tribale du Waziristan du Nord, et a fait part de la détermination du gouvernement d'Islamabad de lutter constamment contre les facteurs d'insécurité dans les régions à risque au Pakistan.

Par ailleurs, Chamkhani a estimé que l'existence des affinités politiques, sécuritaires et économiques entre l'Iran et le Pakistan sur différentes questions surtout le processus des négociations de paix en Afghanistan, la lutte contre le terrorisme et l'extrémisme, la sécurité des frontières et le développement économique dans les ports du littoral de l'océan Indien et de la mer d'Oman constituait un terrain propice à l'essor des coopérations biltérales.

Il  a  salué la position du gouvernement pakistanais dans la crise yéménite : " Le recours à des moyens militaires afin d'imposer  sa volonté politique sur ses voisins est une mesure qui risquet d'insécuriser et de déstabiliser la région.. Cela sape le principe d'amitié et de coexistence pacifique".

Enfin , Sharif a  félicité la conclusion entre  l'Iran et le groupe 5+1 à un accord nucléaire historique, estimant que les nouvelles conditions permettraient à l'Iran de jouer un rôle politique et économique plus actif dans les relations régionales et internationales.