Al-Wefaq a appelé les organisations des Droits de l’Homme à intervenir pour stopper cette catastrophe.
Les forces de l’ordre bahreïnies ont ouvert le feu, mercredi, contre la mosquée Karbabad et les maisons environnantes pour empêcher une marche des manifestants opposants au régime.
La liberté de tous les prisonniers politiques et de véritables réformes politiques figurent parmi les principales revendications des protestataires.
Entre-temps, le principal groupe d’opposition Al-Wefaq a appelé les institutions internationales et les organisations des Droits de l’Homme à intervenir pour stopper la catastrophe humanitaire qui frappe les médecins en détention.
Dans ce contexte, Al-Wefaq a imputé, à Manama, la responsabilité du sort du médecin Samahidi qui a été atteint d’une hémorragie cérébrale lors de sa détention.
Pour sa part, la docteur en détention, Roula Saffar, poursuit pour la huitème journée consécutive une grève de faim en protestation à la torture physique et morale à laquelle elle a été exposée.
Rappelons que des dizaines de médecins et d’infirmiers ont été détenus sous prétexte de soutenir les revendications des opposants au régime.