23-11-2024 07:25 AM Jerusalem Timing

Le Crash de l’avion russe en Egypte : ça sent de plus en plus le false flag

Le Crash de l’avion russe en Egypte : ça sent de plus en plus le false flag

Si bombe il y avait, ce qui est tout à fait possible, il faudrait alors en chercher le commanditaire plutôt à Londres, Washington ou Tel Aviv, et non à Raqqa ou Mossoul.

Nous ne saurons sans doute jamais quelles sont les causes réelles du crash de l’avion de ligne russe dans le Sinaï, mais une chose est sûre : il ne s’agit pas d’un attentat terroriste perpétré par l’Etat Islamique.

Quelques heures à peine après la chute de l’avion, ils ont, comme à l’accoutumé, revendiqué « l’attentat», rappelant les dizaines de revendications bidons qu’Oussama Ben Laden envoyait par cassettes à Al Jazeera, du fond de sa grotte ou d’outre-tombe.

Le plus risible dans cette dernière revendication, c’est que l’Etat Islamique ne savait pas encore comment l’avion s’était craché. Très vite, une fausse vidéo d’un avion touché par un missile sol-air s’est mise à circuler, pour étayer leur revendication. Malheureusement pour eux, cette hypothèse est vite devenue intenable et a dû être abandonnée, car elle suppose que les terroristes disposeraient d’un équipement sophistiqué dont on peut facilement connaitre l’origine, et les Russes ont rapidement mis en avant les conséquences qui en découleraient.

Changement de cap. Les terroristes apprendront comment ils ont procédé grâce à Londres et Washington. Ce n’est plus un missile, mais une bombe à bord. Comment la pose de la bombe s’est effectuée à l’aéroport de Charm El Cheikh, et par qui, personne n’entre dans les détails là-dessus. Nous savons seulement qu’il y a eu une mystérieuse bombe posée dans l’avion par des terroristes. Quels terroristes ? Bien que Charm El cheikh soit à l’extrême sud de la péninsule du Sinaï, c’est quand même le Sinaï. Les terroristes ne peuvent donc être que ceux du Sinaï dont on nous parle tant depuis des années, même s’ils ne sévissent qu’à l’extrême nord de la péninsule.

Nous avons vu toutes sortes de terroristes, particulièrement depuis le 11 septembre, mais ceux du Sinaï méritent le détour. Généralement, les terroristes, qu’ils soient de vrais ou de faux terroristes, se battent et risquent leurs vies pour des raisons précises. Soit ils réclament un bout de terre pour, nous dit-on, pratiquer leur charia, soit ils combattent un gouvernement pour revendiquer quelque chose ou pour le destituer, soit encore pour s’accaparer les ressources d’une région.

Les terroristes du Sinaï n’entrent dans aucune de ces catégories. Ils ne veulent rien, ne réclament rien, combattent et meurent pour rien. Ils se sont affiliés à toutes les grandes Centrales terroristes à la mode : Frères Musulmans, Al Qaida, Etat Islamique, mais ne se sont jamais battus avec eux, ni pour eux. Ce sont juste des terroristes et, en tant que tels, doivent faire du terrorisme à intervalles réguliers. Dans une opération militaire, cela pourrait s’apparenter à des opérations commandos de subversion et de déstabilisation en pays ennemi. Nous y reviendrons.

Le gouvernement égyptien de Sissi combat les terroristes du Sinaï qui, nous dit-on, sont formés de Frères Musulmans qui veulent reprendre le pouvoir. Mais là où le bât blesse, c’est que ces soi-disant Frères Musulmans étaient déjà présents au Sinaï au temps de Morsi qui les bombardait aussi allègrement que son successeur. Le plus étrange, c’est que ces terroristes attaquent régulièrement des postes de police égyptiens tout au long de la frontière israélienne, sans jamais s’en prendre à Israël. A plusieurs reprises, Israël a tenté de faire croire que ces attaques étaient menées contre lui, mais les morts restaient obstinément du côté des policiers et soldats égyptiens. Jamais, non plus, ces soi-disant Frères Musulmans ne sont venus en aide aux Frères Musulmans du Hamas quand Israël venait effectuer ses exercices rituels à Gaza, pourtant si proche.

La conclusion que l’on pourrait tirer de tout cela, c’est que les terroristes du Sinaï ne sont pas des Frères Musulmans et n’ont pas pour ennemi Israël, mais l’Egypte, quel que soit son gouvernement. Ils n’ont aucune idéologie qui les anime et n’ont d’autres objectifs dans la région que d’être une source permanente de déstabilisation non loin des frontières israéliennes. Si tous les regards se tournent vers l’Arabie Saoudite, le Qatar, pour savoir qui arme et finance les terroristes de Syrie, d’Irak et même du Sahel et d’Afrique du Nord, il ne viendrait à l’idée de personne de penser à ces deux bailleurs de fonds pour le financement et l’équipement des terroristes du Sinaï. Cela réduit encore d’avantage l’idée que ces terroristes soient des islamistes wahhabites.

S’ils ne sont ni Frères Musulmans, ni wahhabites, qui peuvent-ils bien être, sinon des mercenaires ou des commandos d’un pays étranger ?

Il y aurait enfin une explication à la présence des fameux « terroristes » qui n’ont apparemment aucune raison d’être là. Ce serait donc ces mercenaires ou commandos, ou les deux à la fois, qui seraient responsables des actes de subversion au Sinaï, qu’ils font passer ensuite pour des attaques terroristes. Dès lors, la bombe posée à Charm El Cheikh par des terroristes n’a plus aucun sens. Si bombe il y avait, ce qui est tout à fait possible, il faudrait alors en chercher le commanditaire plutôt à Londres, Washington ou Tel Aviv, et non à Raqqa ou Mossoul.

Dans cette hypothèse, il s’agirait ni plus ni moins que d’un false flag. La réaction immédiate et unanime des grands médias pour attribuer le crash à un acte terroriste, confirmée par les discours officiels des Britanniques et des Américains, pourtant très éloignés du dossier, prend alors tout son sens.

Un false flag ayant toujours un objectif, la question qui reste posée est : quel est cet objectif ? En tout cas, tout est en train d’être ficelé pour donner du poids à la thèse de la bombe. Jour après jour, des éléments nouveaux ressurgissent. Les incidents rencontrés à l’aéroport de Charm El Cheikh prennent une couleur nouvelle. Ils ressortent même des archives des incidents improbables, tel cet avion  de ligne qui rencontra fortuitement un missile au-dessus du Sinaï. C’est très courant de croiser un missile dans ces contrées ! Un petit coucou de part et d’autre et chacun poursuit son chemin…

Source : Réseau International