Les pays du Golfe réunissent les plus importants acteurs du marché pétrolier tels que Bahreïn, le Koweït, l’Oman, l’Arabie saoudite, le Qatar et les Emirats arabes unis.
Les revenus des exportations de pétrole devraient chuter en 2015.
La croissance des pays du Golfe n'atteindra que 3,2% en 2015 en raison de la chute des cours du pétrole, et les budgets seront déficitaires de 12,7% (soit 275 milliards de dollars), a annoncé la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI) Christine Lagarde.
A l'heure actuelle, la majorité des bénéfices provenant des impôts et des exportations dans les Etats du Golfe sont liés au pétrole. Or, les cours pétroliers ont chuté depuis la mi-2014. En 2015, les revenus provenant des exportations devraient diminuer de 275 milliards de dollars par rapport à 2014 et les comptes financiers de la région vont décroissant. Le déficit budgétaire prévu par le FMI en 2015 est de 12,7% du PIB, selon Mme Lagarde.
La croissance des pays de la région baissera à 3,2% en 2015 et à 2,7% en 2016, alors qu'en 2014, elle était de 3,4%.
Cependant, les "fonds de réserve" pourraient permettre d'éviter la nécessité de corriger soudainement la politique fiscale et d'assurer les engagements sociaux, a ajouté la responsable.
Les pays du Golfe réunissent les plus importants acteurs du marché pétrolier tels que Bahreïn, le Koweït, l'Oman, l'Arabie saoudite, le Qatar et les Emirats arabes unis.