24-11-2024 01:22 AM Jerusalem Timing

Assad: la politique française a contribué à "l’expansion du terrorisme"

Assad: la politique française a contribué à

"Les attaques terroristes qui ont visé la capitale française ne peuvent pas être dissociées de ce qui s’est produit dernièrement à Beyrouth ni de ce qui se passe depuis cinq ans en Syrie"

La politique française au Moyen-Orient a contribué à "l'expansion du terrorisme" a affirmé samedi le président syrien Bachar al-Assad, en réaction aux attentats revendiqués par le groupe wahhabite-takfiris  Etat islamique (EI) qui ont fait au moins 128 morts à Paris.
   
"Les politiques erronées adoptées par les pays occidentaux, notamment la France dans la région ont contribué à l'expansion du terrorisme", a dit M. Assad cité par l'agence officielle syrienne Sana.
   
Selon l'agence, le président Assad a fait cette déclaration en recevant une délégation française dirigée par le député Thierry Mariani (Les Républicains, opposition).
   
"Les attaques terroristes qui ont visé la capitale française ne peuvent pas être dissociées de ce qui s'est produit dernièrement à Beyrouth ni de ce qui se passe depuis cinq ans en Syrie" a dit M. Assad en référence à l'attentat de l'EI commis jeudi dans un fief du Hezbollah dans la capitale libanaise et qui a fait 44 morts.
   
"La France a connu hier ce que nous vivons en Syrie depuis 5 ans", a-t-il répété.
   
"On avait averti sur ce qui allait se passer en Europe il y a 3 ans, on avait dit ne prenez pas ce qui se passe en Syrie à la légère. Malheureusement les responsables européens n'ont pas écouté", a-t-il dit par ailleurs sur Europe 1.  
 
 "Faire seulement des déclarations contre le terrorisme ne sert à rien, il faut le combattre", a-t-il ajouté.
   
Au sujet d'une possible collaboration avec la France dans la lutte antiterroriste, le président syrien a estimé que le gouvernement français n'était "pas sérieux".
   
"Nous sommes prêts à combattre le terrorisme avec ceux qui le veulent vraiment et jusqu'ici le gouvernement français n'est pas sérieux", a-t-il dit.
  

Et pour M. Assad, "on ne peut pas faire de la coopération des services
secrets sans faire de la coopération politique".