La maison d’un seul étage a été détruite lors d’une explosion contrôlée qui a endommagé deux maisons voisines .
L'entité sionistes a mis samedi à exécution sa menace de démolir les habitations de Palestiniens accusés d'avoir commis des attaques contre des Israéliens, une mesure controversée, au lendemain de la plus grave attaque anti-israélienne depuis un mois qui a coûté la vie à deux personnes.
A Naplouse, dans le nord de la Cisjordanie, les domiciles de trois Palestiniens accusés d'avoir tué par balles, un couple de colons le 1er octobre, ont été détruits, a indiqué l'armée israélienne dans un communiqué.
L'attaque de Naplouse avait marqué le début de la vague actuelle de violences entre Israéliens et Palestiniens qui a fait 81 morts côté palestinien
-dont un Arabe israélien- et 12 côté israélien. Une majorité de Palestiniens sont morts en tentant ou en commettant des attaques, selon l'entité sioniste .
Des sources de sécurité palestiniennes ont confirmé la destruction des domiciles de trois membres de Hamas à Naplouse, Yahya Haj Hamed, Kerem Razek, et Samir Kusa, arrêtés et emprisonnés par "Israël" peu après l'attaque des colons Naama et Eitam Henkins.
Les forces de sécurité israéliennes ont démoli aux premières heures de samedi, dans un cas un étage, et dans les deux autres cas deux étages de trois bâtiments.
A Silwad, au nord-est de Ramallah, la maison d'un Palestinien, Mouad Hamed, accusé d'avoir tué en juin un Israélien, Malachi Rosenfeld, circulant sur une route de Cisjordanie occupée a également été démolie, a ajouté l'armée.
La maison d'un seul étage a été détruite lors d'une explosion contrôlée qui a endommagé deux maisons voisines .
Des heurts entre Palestiniens et soldats israéliens ont éclaté lors de la destruction des habitations et ont fait une dizaine de blessés légers, ont par ailleurs indiqué des sources médicales palestiniennes.
Ces destructions sont intervenues quelques heures après le meurtre de deux Israéliens, un fils et son père qui circulaient en voiture sur une route au sud de Hébron, une ville de Cisjordanie occupée théâtre de nombreux heurts ces dernières semaines.
Avec AFP