Les recettes pétrolières, qui constituent plus de 90% des revenus du royaume, ont chuté de plus de 50% en raison de l’effondrement des cours de brut.
L'Arabie saoudite a annoncé un plan de privatisation de ses aéroports dans les cinq prochaines années au moment où le royaume cherche à diversifier son économie en renforçant les secteurs non-pétroliers, selon un communiqué officiel.
Le plan démarre au premier trimestre de 2016 avec la privatisation du principal aéroport international de la capitale, en créant la compagnie des aéroports de Ryad, précise l'Autorité générale de l'Aviation civile dans le communiqué.
Au cours du deuxième et du troisième trimestres de l'année prochaine, le royaume prévoit de privatiser respectivement les services de l'aviation et les systèmes informatiques des aéroports, ajoute le communiqué publié le weekend.
Tous les aéroports et les services concernés seront supervisés par la compagnie de l'aviation civile. Celle-ci "procèdera à la privatisation de tous les aéroports internationaux, provinciaux et locaux" d'ici à l'an 2020, selon le document.
Le royaume, riche pays pétrolier, compte au moins trois grands aéroports internationaux à Ryad, à Jeddah (ouest) et Dammam (est), outre plusieurs aéroports dans d'autres villes.
Le plan de privatisation est destiné à améliorer les services dans les aéroports en les gérant sur une base commerciale et à générer des fonds pour les coffres de l'Etat, indique l'Autorité de l'aviation civile.
Les recettes pétrolières, qui constituent plus de 90% des revenus du royaume, ont chuté de plus de 50% en raison de l'effondrement des cours de brut depuis la mi-2014.