Le Mouvement islamique en Palestine occupée accusée d’être un des principaux instigateurs des attaques anti-occupation qui ont éclaté début octobre.
Le gouvernement israélien a prononcé l'interdiction de la "branche nord" du Mouvement islamique en Palestine occupée accusée d'être un des principaux instigateurs des attaques anti-occupation qui ont éclaté début octobre pour défendre la profanation de la mosquée d’AlAqsa.
Le chef de cette organisation Raëd Salah avait été condamné le 28 octobre à 11 mois de prison ferme pour avoir, dans un discours tenu en février 2007, appelé "tout musulman et Arabe à venir en aide aux Palestiniens et à lancer une intifada islamique" pour la ville d’AlQuds Jérusalem et la mosquée d’AlAqsa, le troisième lieu saint de l'Islam.
La police d’occupation et le Shin Beth (service de sécurité israélienne) ont procédé à des perquisitions dans les locaux du mouvement et de 17 associations qui lui sont liées notamment à Oum el-Fahem, Nazareth et Beersheva, a précisé la police.
De l'argent, des documents et des ordinateurs ont été saisis lors de ces opérations tandis que tous les comptes bancaires ont été gelés.
"Toute personne qui appartient à cette organisation ou toute personne qui lui fournit des services ou qui agit dans son cadre, commet désormais un délit passible d'une peine de prison", a indiqué mardi un communiqué du gouvernement israélien. Et d’ajouter: tous les biens de l'organisation ont été saisis.
"La branche nord du Mouvement islamique mène depuis des années une campagne d'incitation à la violence mensongère sur le thème +La mosquée Al-Aqsa est en danger+ en accusant faussement Israël de vouloir porter atteinte à la mosquée et de violer le statu-quo", prétend le communiqué, cité par l'AFP.
Le gouvernement israélien accuse également le Mouvement islamique de "collaborer étroitement et en secret" avec le Hamas et d'appartenir au "Frères musulmans".