Hollande et Rohani ont souligné "l’importance" des négociations sur la Syrie.
Le président français François Hollande et son homologue iranien Hassan Rohani ont "marqué l'importance" des négociations entre grandes puissances pour régler le conflit en Syrie lors d'un entretien téléphonique mardi, a indiqué la présidence française.
Les deux dirigeants ont également souligné "l'importance vitale de lutter de toutes leurs forces contre Daech et le terrorisme", a-t-on ajouté de même source.
"En commettant de telles attaques sauvages, les terroristes de Daech montrent qu'ils veulent confronter tous les pays et pour lutter contre eux il est nécessaire de créer un front uni", a déclaré M. Rohani, selon le site de la présidence iranienne, cité par l'AFP.
"Pour détruire le terrorisme, il faut des plans de la part de tous les pays, il faut couper leurs sources financières, leurs moyens d'avoir des armes modernes et détruire leurs bases d'entraînement", a-t-il ajouté.
"L'un des objectifs de Daech est de provoquer la peur de l'Islam dans le monde alors que l'islam est une religion de paix et s'oppose à tout acte terroriste. Le fait que les terroristes se réclament de l'Islam est un grand mensonge", a-t-il ajouté.
Les Etats-Unis, la Russie, l'Union européenne, les pays arabes et l'Iran, se sont entendues samedi à Vienne sur un calendrier de transition politique en Syrie, qui achoppe encore sur le sort du président syrien Bachar al-Assad, les attentats à Paris ayant donné un coup d'accélérateur.
Rencontre d'ici au 1er janvier entre représentants de l'opposition syrienne et du pouvoir syrien, formation d'un gouvernement de transition dans les six mois, organisation d'élections d'ici à 18 mois: jamais les efforts diplomatiques pour sortir du conflit syrien n'avaient débouché sur une feuille de route aussi précise.
L'Iran et la Russie s'opposent aux Etats-Unis et leurs alliés arabes et européens sur l'avenir du président Assad et sa place dans une éventuelle transition politique en Syrie.