Valls a demandé la prolongation de l’état d’urgence. Les policiers français pourront être armés en permanence, y compris hors service.
Des attentats avec des "armes chimiques ou bactériologiques" sont possibles en France, a déclaré jeudi le Premier ministre français Manuel Valls, en demandant lors d'un discours à l'Assemblée nationale la prolongation de l'état d'urgence, six jours après les attentats de Paris.
"Il peut y avoir aussi le risque d'armes chimiques ou bactériologiques", a-t-il dit. Il est "plus que jamais" temps d'adopter le fichier européen des passagers aériens", a aussi affirmé le Premier ministre.
"Nous sommes en guerre ! Pas une guerre à laquelle l'Histoire nous a tragiquement habitués. Non, une guerre nouvelle - extérieure et intérieure -, où la terreur est le premier but et la première arme", a-t-il martelé.
Armés en permanence
Les policiers français pourront être armés en permanence, y compris hors service, sur la base du volontariat et en prévenant leur hiérarchie, selon une note provisoire de leur direction publiée jeudi à la suite des attentats de vendredi à Paris.
Les policiers pourront garder leur arme de service et l'utiliser par exemple en cas de danger terroriste, et devront porter un brassard «police» afin d’éviter «toute confusion» en cas d'intervention, selon cette note que l'AFP s'est procurée.
Les syndicats de police avaient demandé samedi que les policiers soient armés de manière plus systématique et règlementaire notamment lors de leurs jours de repos.