23-11-2024 09:52 PM Jerusalem Timing

GB/émeutes: Cameron envisage de restreindre l’usage des réseaux sociaux

GB/émeutes: Cameron envisage de restreindre l’usage des réseaux sociaux

Cependant quand Damas et Téhéran prennent de telles mesures, Londres court au secours des fauteurs de troubles dans ces pays.

Le gouvernement britannique -qui ne rate aucune occasion de condamner les mesures anti-émeutes prises par Damas et Téhéran-réfléchit, dans le cadre des mesures anti-émeutes, à la possibilité d'empêcher l'utilisation des réseaux sociaux et des services de messagerie par ceux qui s'en servent à des « fins criminelles ou pour inciter à la violence », a indiqué jeudi David Cameron.
 
"Tous ceux qui ont assisté à ces actes terribles (les émeutes) ont été frappés par le fait qu'ils ont été organisés via les réseaux sociaux", a dit le Premier ministre aux parlementaires convoqués en session extraordinaire.

"Les flux gratuits d'informations peuvent être très bénéfiques, mais ils peuvent aussi servir pour commettre des méfaits", selon lui. "Et quand les gens se servent des réseaux sociaux pour se livrer à des violences, nous devons les arrêter."

"Nous travaillons avec la police, les services de renseignements et les industriels pour voir s'il serait judicieux d'empêcher les gens de communiquer via ces sites et ces services quand nous savons qu'ils se préparent à commettre des violences, des crimes ou à mettre le désordre", a poursuivi Cameron.

Pendant les quatre nuits d'émeutes qui ont secoué la Grande-Bretagne à partir de samedi soir, la police a surveillé les réseaux sociaux qui servaient souvent de relais aux protestataires.

De nombreuses personnes suspectées d'avoir utilisé Facebook, Twitter et la messagerie BlackBerry Messenger (BBM) pour inciter à la violence ont été arrêtées ces derniers jours.

La messagerie quasi instantanée et gratuite des téléphones portables BlackBerry est prisée par les protestataires car elle est cryptée.

Jeudi, un jeune de 27 ans a comparu devant la justice pour avoir posté un message sur Facebook dans lequel il disait: "On fait une émeute à Hastings", une ville du sud de l'Angleterre: "Qui en est?".