Environ 2.000 Russes, pour la plupart originaires du Caucase du nord, combattent dans les rangs de Daesh en Syrie et en Irak.

Les autorités russes ont annoncé avoir tué 14 combattants d'une cellule liée à l'organisation takfiriste Daesh (EI) lors de deux opérations des forces de l'ordre en Kabardino-Balkarie, dans l'instable Caucase russe.

"Onze bandits ont été neutralisés", autrement dit tués lors d'une première opération "anti-terroriste" menée en début de matinée à Naltchik, dans la région de Kabardino-Balkarie (nord de la Russie), a indiqué la Commission nationale antiterroriste dans un communiqué, obtenu par l'agence de presse Interfax.

Les rebelles "qui faisaient tous partie d'un gang armé dont les membres avaient juré fidélité à Daesh", ont été tués après avoir ouvert le feu et lancé des grenades sur les forces de l'ordre, dans un bois limitrophe à Naltchik, a indiqué la commission, citée par l'AFP.

Une deuxième opération, menée plus tard dans la journée, a ensuite fait trois morts, a annoncé la commission.

Il s'agissait du "nouveau dirigeant de la cellule locale de l'EI (...) et deux de ses adjoints", affirme une source policière de l'agence Interfax, qui indique également qu'une "importante cache d'armes et de munitions a été découverte" par les forces de l'ordre.

Début novembre, la Russie avait déjà annoncé avoir tué en Kabardino-Balkarie le chef présumé de ce groupe lié à Daesh.

En août, six combattants proches d'une "organisation terroriste internationale" avaient également été "neutralisés" par une opération des forces spéciales, toujours à Naltchik, avaient annoncé les autorités russes.

En juin, les militants takfiristes dans le Caucase russe ont prêté allégeance à Daesh et promis de lutter contre les autorités russes.

Depuis le 30 septembre, mène des frappes aériennes régulières en Syrie contre les groupes takfiristes notamment Daesh. Elle a promis d'"intensifier" ses frappes, endeuillée par un attentat ayant provoqué le crash d'un avion russe dans le Sinaï égyptien, revendiqué par Daesh.

Environ 2.000 Russes, pour la plupart originaires du Caucase du nord, combattent dans les rangs de l'organisation takfiriste en Syrie et en Irak, selon les services de renseignement russes.