L’ancien commandant des forces de l’Otan en Europe Wesley Clark n’a pas exclu, dans une interview de la chaîne américaine CNN, la complicité de la Turquie dans le trafic de pétrole réalisé par le groupe terroriste Etat islamique.
Le pétrole que vend l'Etat islamique va sans doute en Turquie, mais les Turcs ne le reconnaîtront jamais, a déclaré l'ancien commandant des forces de l'Otan en Europe Wesley Clark.
L'ancien commandant des forces de l'Otan en Europe Wesley Clark n'a pas exclu, dans une interview de la chaîne américaine CNN, la complicité de la Turquie dans le trafic de pétrole réalisé par le groupe terroriste Etat islamique.
"Il faut être conscient que l'EI n'est pas qu'un groupe terroriste, c'est un groupe terroriste sunnite. Ce qui veut dire qu'il attaque les chiites et sert les intérêts de la Turquie et de l'Arabie saoudite, même s'il les menace", a indiqué le militaire.
"J'ai toujours eu l'impression qu'Ankara soutenait l'EI d'une façon ou d'une autre", a confié Wesley Clark, avant d'ajouter que le pétrole que vend l'Etat islamique va sans doute en Turquie, mais que les Turcs ne le reconnaîtront jamais.
"Le fait est que ni la Turquie, ni l'Arabie saoudite ne veulent qu'un "pont" soit créé par l'Iran, l'Irak, la Syrie et le Liban qui isolerait la Turquie et l'Arabie saoudite. Voilà le contexte stratégique de la situation", a ajouté le général à la retraite.