25-11-2024 02:27 PM Jerusalem Timing

Grande coalition anti-Daesh, mais où sont les USA?

Grande coalition anti-Daesh, mais où sont les USA?

Le développement de la lutte antiterroriste ces dernières semaines, ainsi que la tragédie de l’avion russe abattu ont fait l’objet de nombreuses discussions.

Le développement de la lutte antiterroriste ces dernières semaines, ainsi que la tragédie de l’avion russe abattu ont fait l’objet de nombreuses discussions. Le président du parti Solidarité et progrès, Jacques Cheminade expose son point de vue dans un entretien accordé à Sputnik.

M.Cheminade souligne les résultats très positifs de la rencontre des présidents russe Vladimir Poutine et français François Hollande tenue le 26 novembre dernier.

Selon l'homme politique, la décision commune des dirigeants de coopérer dans la lutte antiterroriste en Syrie revêt une importance particulière.

Dans le même temps, le président français n'est pas entièrement satisfait par la position des Etats-Unis sur cette question.

Poutine et Hollande prônent une large coalition contre le groupe takfiriste Daesh.

"François Hollande était mécontent qu'Obama ait refusé la grande coalition que lui voulait développer.

Et en même temps, il y a un très fort mécontentement vis-à-vis de M.Erdogan qui s'est livré à une opération aventuriste et avec de faux prétextes abattant un Su-24 russe", déclare l'interlocuteur de Sputnik.

M.Cheminade indique également la position plus souple de M.Hollande envers le problème du règlement politique en Syrie.

"Bien que le président Hollande soit réservé sur le rôle final que doit jouer Bachar el-Assad, en même temps il admet qu'il faut que les forces syriennes soient associées aux forces contre Daech", souligne l'homme politique français.

M.Cheminade indique la nécessité de faire une enquête sur les sources financières des terroristes et de continuer les bombardements. L'ancien candidat à l'élection présidentielle estime que la France devrait être très attentive à la situation autour de l'avion russe abattu.

"Soit la France doit sortir de l'Otan à ce stade de choses, soit à l'intérieur de l'Otan demander la suspension ou l'expulsion de la Turquie", souligne M.Cheminade.

Avec Sputnik